C'est vers 1657 que Huyghens, le savant hollandais, appliqua aux instruments de meusure du temps le principe du balancier, découvert à la fin du XVIe siècle par Galilée.
Les premières pendules françaises à balancier court étaient adossées au mur, posées sur un petit socle ficé à la muraille. On les appelle pendules d'appliques.
Celles dites religieuses, de la première moitié du règne de Louis XIV, présentent les caractères suivants: colonnettes angulaires, petit dôme oblong aplati encadré d'une balustrade, pots à feu qui rappellent fidèlement les formes de l'architecture; la boîte est ordinairement plaquée d'ébène incrusté de cuivre ou d'écailles.
La fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe voient se développer un art plus léger, plus gracieux dans le décor de l'horlogerie. C'est le triomphe ce Charles Cressent, de qui le musée des Art décoratifs, les palais de versailles et de Fontainebleau conservent de purs chefs-d'oeuvre.
