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Une horloge de cheminée Empire en bronze doré
Une horloge de cheminée Empire en bronze doré - Horlogerie Style Empire
Réf : 102082
VENDU
Époque :
XIXe siècle
Dimensions :
l. 23 cm X H. 42 cm X P. 11.5 cm
Horlogerie Pendule - Une horloge de cheminée Empire en bronze doré
Richard Redding Antiques
Richard Redding Antiques

Pendules et objets d'art d'exception XVIIe-XIXe siècle


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Une horloge de cheminée Empire en bronze doré

Une très belle pendule de cheminée en bronze doré de la fin de l'Empire par Comminges à Paris, d'une durée de huit jours, signée sur l'anneau de chapitre en émail blanc Comminges Palais Royal N.o 62, le cadran avec un anneau de chapitre pour les heures avec des chiffres romains et des indications extérieures pour les minutes avec une paire d'aiguilles de style Breguet en acier bleui. Le mouvement est doté d'un échappement à ancre, d'une suspension en fil de soie, d'une sonnerie à l'heure et à la demi-heure sur une seule cloche et d'un pendule à oscillation libre avec une bobine inhabituelle en forme de papillon suspendue sous la draperie qui entoure le tambour de l'horloge. Le boîtier du tambour en bronze doré, avec une lunette de cadran en forme de bérêt, entourée d'une draperie et semblant reposer sur les ailes d'un Cupidon semi-nu aux cheveux bouclés, qui, regardant vers le bas, tient le coin de la draperie dans une main et son arc dans l'autre. La figure repose ...

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... sur une plinthe rectangulaire, montée à l'avant d'une guirlande florale et feuillagée nouée par un ruban, soutenue par des pieds en forme de chignon.
Paris, date vers 1815-20
Hauteur 42 cm, largeur 23 cm, profondeur 11,5 cm.
Cette charmante pendule de fabrication parisienne fait partie d'un certain nombre d'exemples comparables de la même période, où le tambour de l'horloge était maintenu en hauteur sur le dos d'un personnage debout. Ici, nous le voyons soutenu par les ailes de Cupidon, tandis que dans d'autres cas, le tambour peut être soutenu par Arlequin, un colporteur ou un musicien ambulant.
Bien que l'on sache peu de choses sur le Comminges à Paris, il s'agissait manifestement d'une belle entreprise d'horlogerie parisienne répertoriée dans les annuaires commerciaux de l'époque ainsi que dans Tardy. Le cadran note son adresse comme étant le Palais Royal n° 62, tandis que, plus précisément, Tardy le cite à la Galerie de Pierre au Palais Royal. À partir de 1830 environ, Comminges était basé à la Galerie Montpensier, puis à partir de 1839 environ et jusqu'aux années 1850, il était répertorié dans les annuaires commerciaux de Paris au 47 rue Richelieu. À l'époque de la création de l'horloge, Comminges était installé au Palais Royal, un endroit très prestigieux, situé dans une arcade de galeries qui proposaient à la vente une variété de produits de luxe. Le Palais Royal a été construit à l'origine pour le Cardinal Richelieu en 1633. Dix ans plus tard, les bâtiments sont légués à Louis XIV et passent ensuite à la famille d'Orléans. Peu après 1785, le duc d'Orléans (Philippe Egalité) ouvre ses jardins au public et les bâtiments au commerce. Les bijoutiers, les horlogers et les horlogères sont tous désireux de s'installer dans son enceinte. Parmi eux, d'éminents horlogers comme Leroy qui, au numéro 60 de la Galerie de Pierre, jouxte le Comminges. D'autres horlogers y sont installés, dont Charles Oudin, tandis que Kinable a déjà exercé ses activités sous le même toit. Ce ne sont pas seulement les commerces de luxe qui attirent le public, mais aussi les salles de jeu ; après leur fermeture ordonnée en 1836, le Palais Royal est beaucoup moins fréquenté. À leur tour, de nombreuses anciennes galeries se déplacent vers les grands boulevards, c'est pourquoi le Comminges s'installe rue Richelieu.

Richard Redding Antiques

Pendule Empire

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