Par Richard Redding Antiques
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Pendules et objets d'art d'exception XVIIe-XIXe siècle
Très belle pendule en bronze doré et patiné et en marbre rouge, avec boîtier, attribuée à Gérard-Jean Galle. Le cadran rond en bronze doré en forme de bouclier, avec des chiffres romains dans des cartouches circulaires, est centré par un soleil éclatant et entouré de quatre jeunes filles classiques ; les aiguilles Breguet sont en acier bleui. Le mouvement, d'une durée de deux semaines, avec échappement à ancre et suspension par fil de soie, frappe les quarts sur une seule cloche, avec roue de compte extérieure.
Le boîtier représente Pallas Athéna debout, coiffée d'un casque à plumes et d'une couronne de laurier, vêtue d'une tunique courte sous un long manteau froncé à l'épaule. Elle tient dans sa main droite une lance avec un caducée, tandis que sa main gauche brandit le cadran en forme de bouclier. Le socle rectangulaire en marbre rouge repose sur une base en bronze doré.
Paris, fin de la période Empire, vers 1820
Hauteur de la figure : 70 cm ; ...
... hauteur totale 87 cm
Le présent coffret représente Pallas Athéna, également connue sous le nom de Minerve, qui était l'une des douze divinités de l'Olympe. Elle était vénérée à la fois comme déesse de la sagesse et comme déesse de la guerre et protégeait de nombreuses cités grecques, notamment Athènes, qui porte son nom. Selon la mythologie, elle était la fille de Jupiter et avait jailli de sa tête, toute armée. Déesse vierge qui refusait de se marier, elle était aussi une déesse guerrière et participa à la bataille du dieu contre les géants. En raison de ses conquêtes, elle est souvent associée à la Victoire et est presque toujours représentée portant un casque et une lance à la main.
Ce très bel étui peut être attribué à Gérard-Jean Galle (1788-1846), qui a exécuté plusieurs modèles identiques ou presque. L'un d'eux a été fourni au château de Stockholm le 12 juin 1823, tandis que d'autres exemplaires de cette pièce imposante se trouvent au château d'Ehrenburg à Cobourg, dans la collection royale espagnole et au ministère des Affaires étrangères à Paris.
Gérard-Jean Galle (1788-1846), fils aîné du célèbre bronzier Claude Galle (1759-1815), reprend l'entreprise familiale de la rue Vivienne à la mort de son père et prouve rapidement qu'il peut en maintenir l'excellente réputation. Considéré comme l'un des meilleurs de Paris, il est fréquenté par une clientèle d'élite comprenant le duc de Richelieu, le marquis de Martel et le vicomte de la Rochefoucauld. Nés rue du Four à Paris, Gérard-Jean et son frère cadet, Jean-Auguste (né en 1790), suivent l'enseignement de leur père, puis s'engagent dans l'armée à l'issue de leur apprentissage. Gérard s'est révélé un brillant soldat et a été fait chevalier en 1815. En 1810, Claude Galle demande à l'empereur que ses fils quittent l'armée afin de pouvoir diriger l'entreprise familiale. En 1815, Napoléon est renversé et Claude Galle meurt, laissant la belle-mère de Gérard assurer l'intérim jusqu'à ce que Gérard-Jean revienne au pays et reprenne l'entreprise familiale. En 1819, Gérard remporte une médaille d'argent à l'Exposition de 1'Industrie pour une remarquable collection de bronzes composée principalement de luminaires et de boîtiers d'horlogerie. Ces derniers étaient fournis à certains des meilleurs horlogers parisiens, dont Bourdier ; Gérard-Jean Galle s'est également spécialisé dans la fabrication d'horloges et de candélabres correspondants, dont au moins deux se trouvent au château de Stockholm.
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