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Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas
Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas - Tableaux et dessins Style Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas - Galerie Gilles Linossier Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas - Antiquités - Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas
Réf : 73990
VENDU
Époque :
XVIIe siècle
Provenance :
Belgique, Anvers
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 56 cm X H. 83 cm
Tableaux et dessins  - Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas XVIIe siècle - Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas  - Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas
Galerie Gilles Linossier
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Mobilier & Objet d'art du XVIIIe siècle


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Franciscus GIJSBRECHTS (1672 – 1677) - Vanitas

Franciscus GIJSBRECHTS
(actif à Leiden entre 1672 – 1677)

VANITAS

Huile sur toile,

Dimensions
83 cm H x 56 cm cm L

Une Vanitas est une nature morte allégorique qui souligne la fugacité de la vie. Franciscus Gijsbrechts était un spécialiste du genre.

Franciscus Gijsbrechts (ou Gysbrechts) serait le fils du peintre Cornelis Norbertus Gysbrechts et Anna Moons. Il a été baptisé le 25 février 1649 dans la paroisse Saint-Jacques d’Anvers. Il entra à la guilde de Leiden en 1674. Une œuvre datée de 1672, présente dans la collection danoise avant 1689 permet d’établir son lien avec la cour. On a une dernière mention de l’artiste à Anvers en 1676 où il rejoint la Guilde de Saint-Luc comme wijnmeester, c’est-à-dire, en tant que parent d’un membre existant. Il est possible qu’il était l’assistant de son présumé père Cornelis Norbert Gijsbrechts à la cour danoise de Copenhague en 1672. Ici, il place un crâne au centre de sa composition. ...

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... Celui-ci rappelle que la mort est inévitable. La mâchoire supérieure repose sur un cor de chasse en corne symbolisant le cycle de la vie des animaux. Un sablier vide et une montre à gousset évoquent le temps qui s’écoule. La niche en pierre affiche des cassures, car même la pierre la plus dure est éphémère à la lumière de l’éternité. La flûte, dans le fond, renvoie aux plaisirs de la vie, qui sont fugitifs et s’évanouissent aussi vite que les sons de la musique. Le livre est une référence à la relativité de la connaissance. Le décret royal sous le crâne et le « tazza » en bronze doré sont des symboles du pouvoir et de la richesse. Ceci pour dire que même les puissants n’échapperont pas à la mort.

Tous ces objets soulignent que le temps dont l’être humain dispose est compté. Mieux vaut le consacrer à l’étude et au travail. C’est ainsi que l’artiste, qui existe dans et à travers son œuvre, atteindra l’immortalité.

Les oeuvres de Franciscus Gijsbrechts sont présentes dans différents musées : Anvers KMSKA, Hambourg Kunsthalle, Rennes Musées des Beaux-Arts,…

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