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Commode Empire attribuée à Pierre-Benoît Marcion
Commode Empire attribuée à Pierre-Benoît Marcion - Mobilier Style Empire
Réf : 89336
Prix sur demande
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Attribuée à Pierre-Benoît Marcion
Provenance :
France
Materiaux :
En acajou monté en bronze doré
Dimensions :
l. 95 cm X H. 97 cm X P. 37 cm
Mobilier Commode - Commode Empire attribuée à Pierre-Benoît Marcion
Richard Redding Antiques
Richard Redding Antiques

Pendules et objets d'art d'exception XVIIe-XIXe siècle


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Commode Empire attribuée à Pierre-Benoît Marcion

Très belle commode Empire en acajou monté en bronze doré attribuée à Pierre-Benoît Marcion, le plateau rectangulaire en marbre blanc veiné gris au-dessus d'un long tiroir en frise centré par une monture à palmettes et anthémones au-dessus de deux portes décorées d'une rosace et d'une bordure de laurier et centrées par une couronne à ruban composée d'une paire de cornes d'abondance florales à ruban, les portes s'ouvrant pour révéler deux étagères réglables.

Paris, date vers 1810
Hauteur 97 cm, largeur 95 cm, profondeur 38 cm.

Provenance : La famille Renty du Château de Choques, Lille jusqu'en 1872.
Donné par Madame de Renty à la personne qui s'occupait de son mari.
Le fils de ce dernier l'a vendu le 28 1916 à la rue des Petits Carnies.
Acheté par le gendre [vraisemblablement de ce dernier], qui l'a acheté et transporté par la firme Canelier de Alta [ ?] à Bruxelles le 7 1916.
Madame Beauthier (décédée le 17 novembre 1947) au ...

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... Château Grez-Doiceau, Brabant, qui l'a légué à sa nièce Madame Lambert, née Babut du Marès, qui a légué la pièce à son fils, Georges Lambert.

L'un des tiroirs de cette belle pièce est inscrit avec des détails sur son histoire. Bien que certains des mots soient difficiles à déchiffrer, une telle provenance ajoute beaucoup à son importance. Il est fait mention de Madame Beauthier, décédée le 17 novembre 1947 ; elle était Marie Désirée Fortunée Henriette née Babut du Marès, qui a épousé en 1900 Edouard Beauthier, châtelain de Grez-Doiceau dans le Brabant. Sa nièce, Marie Madeleine née Babut du Marès, née le 3 mars 1902, épousa Georges Lambert (1902-53), fils de Georges Lambert et de Berthe Lannoy. L'œuvre a été léguée à leur fils qui s'appelait également Georges Lambert.

L'œuvre est attribuée au très important ébéniste de l'Empire Pierre-Benoît Marcion (1769-1840), dont l'œuvre pour l'empereur Napoléon n'est dépassée que par celle de Jacob-Desmalter. Comme ici, Marcion avait tendance à privilégier les formes simples mais robustes et l'acajou orné, ainsi que les pièces dorées et peintes avec des montures audacieuses. Parmi ses montures préférées, on trouve les bordures de laurier, qui figurent également sur une console en bois doré fournie en 1806 pour le cabinet intérieur de Sa Majesté à Fontainebleau. Tout aussi important est l'usage fréquent des cornes d'abondance, qui apparaissent parfois sous forme d'écussons très élaborés, par exemple sur une commode en acajou fournie en 1807 pour la chambre du Petit Trianon (Musée du Château de Versailles) ou comme partie d'un support décoratif pour une frise sur une console au Musée du Château de Compiègne (toutes deux illustrées dans Denise Ledoux-Lebard, "Le Mobilier Français du XIXe Siècle", 2000, p. 462). 462).

Parmi les nombreuses commandes impériales, Marcion fournit des meubles pour le Grand et le Petit Trianon de Versailles, les Châteaux de Saint-Cloud, de Compiègne, de Fontainebleau, de l'Elysée, de Rambouillet, le Palais des Tuileries, le Château de Laeken et Monte Cavallo. Certaines de ses œuvres peuvent encore être trouvées dans leur emplacement d'origine, tandis que d'autres pièces sont conservées dans d'importantes collections privées ainsi qu'au Musée du Luxembourg, au Mobilier National Paris, au Musée National des Châteaux de Pau et de Malmaison.

Né à Paris en 1769, Marcion a établi un atelier avec une salle d'exposition en 1798, rue Neuve-des-Petits-Champs, qu'il a appelé "Aux Egyptiens". Il s'y présente comme fournissant "un choix de meubles, en acajou, richement ornés de bronzes d'après les belles formes des anciens Étrusques, Égyptiens, Grecs et Romains". En 1801, Marcion s'installe rue Helvetius, puis, de 1811 à 1816, rue de Choiseul. La carrière de Marcion fut relativement courte, car lorsque Napoléon fut finalement renversé en 1815, de nombreuses dettes lui étaient encore dues. Il abandonne définitivement ses affaires en 1817 en se retirant à Château-Thierry ; il meurt 23 ans plus tard, le 17 mai 1840, rue de l'Echiquier à Paris.

Richard Redding Antiques

XVIIIe siècle
Paire de vases Louis XVI en serpentine
Paire de vases Louis XVI en serpentine

55 000 €

Commode Empire

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