Par Apollo Art & Antiques
Pendule de cheminée de la fin du règne de Louis XVI, période du Directoire (1795-1799), sur le thème de la toilette de Vénus. La pendule a été exécutée en bronze ciselé, patiné et doré et le cadran porte la double signature “Galle, Rue Vivienne à Paris” et “Bourdier Horloger”. De plus, l’horloge est inscrit dans un boîtier flanqué de Vénus et d’un putto tenant une aiguière, reposant sur un socle en marbre vert de mer terminé par des pieds en forme de boule aplatie.
La pendule représente la scène de la “Toilette de Vénus”. où Vénus s’habille pour la journée avec l’aide d’un putto. Il nous montre Vénus dans une pose très suggestive et Eros qui la regarde. La figure est très gracieuse et d’une telle qualité qu’elle est habituellement attribuée au plus célèbre sculpteur du XVIIIe siècle, Maurice Etienne Falconet (1716-1791). Vénus est pieds nus, ses cheveux et ses vêtements sont à l’ancienne, et elle porte une rose dans les ...
... cheveux en signe d’amour. Eros est debout sur un tas de rochers, son arc à ses pieds. De même, Vénus tient ses mains au-dessus d’un bol d’une manière très gracieuse, en signe de pureté, tandis qu’Eros tend une cruche remplie d’eau à Vénus.
La lunette est décorée d’une bande florale composée de grenades, de raisins et de fleurs de rose. Le relief de la base montre des figures exubérantes et ailées de putti avec des instruments à vent, dansant autour d’un récipient avec des boutons de rose, célébrant une fête.
Claude Galle (1759 – 1815)
Claude Galle est considéré comme l’un des meilleurs bronziers de la fin de la période Louis XVI et de l’Empire. Il est né à Villepreux, près de Versailles. Galle est l’apprenti de Pierre Foyin à Paris dont il épouse la fille en 1784. Il devient maître fondeur de bronze en 1786. Après la mort de son beau-père en 1788, Galle a repris son atelier. Il en fait bientôt l’un des meilleurs ateliers de bronze de Paris et il emploie finalement environ quatre cents artisans. Il s’installe au Quai de la Monnaie (devenu Quai de l’Unité), puis en 1805 au 9 rue Vivienne.
Galle obtient de nombreuses commandes de la famille royale (Garde-Meuble de la Couronne) de 1786 à 1788. Il a travaillé avec des maîtres comme Pierre-Philippe Thomire, et a fourni la majorité des bronzes d’ameublement du château de Fontainebleau sous l’Empire. Il fournit également des bronzes dorées aux palais de Saint-Cloud, des Trianons, des Tuileries, de Compiègne et de Rambouillet. Les œuvres de Galle font partie de la collection de musées comme le Musée national du Château de Malmaison, le Musée Marmottan à Paris, le “museo de Reloges” à Jerez de la Frontera, The Residenz à Munich et le Victoria and Albert Museum à Londres. Claude Galle meurt en 1815, après quoi son fils Gérard-Jean Galle (1788-1846) poursuit l’entreprise.
Jean-Simon Bourdier (1760-1839)
Le mouvement a été réalisé par le célèbre horloger parisien Jean-Simon Bourdier. Il est devenu maître-horloger en 1787 et s’est établi au Quai de l’Horloge jusqu’en 1806 environ, date à laquelle il a déménagé rue Mazarine. Ses horloges étaient logées dans les coffrets les plus fins et les plus élaborés, susceptibles de meubler un certain nombre de palais royaux.
Jean Simon Bourdier (1760-1839) est l’un des horlogers les plus novateurs de son temps. Jean-Simon Bourdier devient maître horloger à Paris le 22 septembre 1787 et se fait immédiatement remarquer par la perfection de ses mouvements. Au début du XIXe siècle, il travaille avec l’horloger Godon, le dessinateur Dugourc et le sculpteur Pierre Julien, produisant plusieurs pièces remarquables destinées au roi d’Espagne Charles IV. Parallèlement, il travaille avec les marchands les plus influents de l’époque, et notamment Daguerre et Julliot, en choisissant soigneusement les artisans qui collaborent avec lui à la production de belles horloges. Parmi eux, les ébénistes Lieutaud et Riesener ainsi que les bronziers Galle, Thomire et Rémond, l’ébéniste Schwerdfeger et les émailleurs Dubuisson et Coteau. Ses pendules ont également été vendues par les marchands Daguerre, Lignereux et Juilliot.
Détails De Cette Pendule Louis XVI “Toilette De Vénus”.
Le mouvement de huit jours a un balancier avec suspension á fil. Il est doté d’un mouvement à deux barillets avec une sonnerie à roue de compte sur une cloche. Il sonne l’heure et la demi-heure sur sa cloche. La pendule est en excellent et parfait état de fonctionnement. Elle a également été récemment nettoyée et entretenue par un horloger professionnel. La pendule est livrée complète avec son balancier, sa clé et sa cloche.
Dimensions : 45 cm de haut, 34 cm de large et 14,5 cm de profondeur.
France, époque Directoire.
Littérature
French Bronze Clocks, Elke Niehüser, p.106-107, p.211 #311
H. Ottomeyer, P. Proschel et al., ” Vergoldete Bronzen – Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus “, Munich, 1986, Vol. I, p.245, fig. 4.6.5
Dictionnaire des horlogers français, Tardy, p.74
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