Par Period Portraits
Un portrait anglais du XVIIIe siècle, raffiné, décoratif et très détaillé, représentant une élégante jeune femme, peint vers 1755. Le sujet porte une robe de soie orange et est assis près d'une table dans un salon lambrissé.
L'artiste a intégré de nombreux détails captivants dans ce tableau, offrant ainsi un aperçu évocateur de la vie d'une jeune femme issue d'une famille aisée de l'Angleterre du XVIIIe siècle. Le mobilier comprend une chaise à dossier en acajou d'inspiration Chippendale et une élégante table. Même les boiseries de la pièce où la femme est assise présentent un paysage peint au-dessus de la porte, où l'on peut même apercevoir la silhouette d'un pêcheur pataugeant dans l'eau.
Contrairement à ces détails réalistes, l'extravagante tenture verte flottant derrière sa tête ajoute une touche dramatique et s'inspire du portrait traditionnel des grands maîtres. La composition, placée dans un intérieur, fait écho au genre dit ...
... « Conversation piece ». Cette forme populaire de peinture s'inspire largement, par sa taille modeste et son sujet, des peintures d'intérieur hollandaises du XVIIe siècle. Cet exemple particulier, dont le cadre est plus modeste, est un bel exemple de ce qui est devenu le « Conversation Piece » anglais au XVIIIe siècle.
Ce portrait rappelle des œuvres d'artistes comme Arthur Devis (1712-1787), originaire du Lancashire. Devis s'est spécialisé dans le portrait de famille, intégré au genre du « Conversation Piece ». Ses décors pour ces portraits étaient variés, allant des parcs du XVIIIe siècle aux intérieurs raffinés de l'époque. Il est fort possible que le créateur de cette œuvre ait connu les œuvres de Devis, qui accordaient souvent une attention particulière aux détails et aux éléments architecturaux. C'est un genre dans lequel le jeune Gainsborough excellait également. Malgré le visage plein de caractère et la finesse des coups de pinceau, il n'a pas été possible d'identifier un artiste précis.
Il est clair que ce sont les qualités et les réalisations de cette jeune femme qui sont ici évoquées. Dans le tableau, deux mondes s'opposent : celui de la domesticité assidue et celui du plaisir. L'inclusion du paysage au-dessus de la porte le suggère subtilement, dans la juxtaposition des réalités entre le monde extérieur et la sphère sécurisée du foyer où elle réside paisiblement. Il semble que la jeune femme vienne de ranger des ouvrages d'aiguille aux couleurs vives, peut-être contenus dans un panier posé sur la table. La couture, avec la précision et l'application nécessaires à sa perfection, était souvent utilisée dans la peinture hollandaise du XVIIe siècle pour suggérer une bonne morale protestante et une solide éthique du travail. À l'opposé de cette méticuleuse couture, elle tient dans sa main droite une partition. Il est vrai que la musique était devenue un art très important pour les jeunes femmes du XVIIIe siècle. La musicalité des jeunes femmes était souvent évoquée symboliquement dans les peintures de ce siècle. Les notions d'harmonie et le foyer comme fondement du bonheur futur y sont souvent mis en avant. Cependant, la capacité de la musique à éveiller les sens était parfois associée aux activités les plus agréables et les plus indulgentes de la vie. On peut se demander si cette dame était la jeune épouse d'un mécène, affichant ses accomplissements de manière visuelle et symbolique, ou si elle était en réalité à la recherche d'un mari. La grappe de raisin sur la table, grand lubrifiant de l'amour, suggère davantage les plaisirs à venir.
Le nom « Silvia » est soigneusement inscrit en haut de la partition. Ce détail captivant peut être interprété de plusieurs manières. S'agit-il du nom de notre modèle ? Vient-elle de recevoir cet hommage musical d'un admirateur ? Le nom « Silvia » est soigneusement inscrit en haut de la partition. Je remercie le Dr Rosalind Porter d'avoir identifié la musique potentielle comme étant : « Silvia ; ou l'enterrement à la campagne, un opéra. Tel qu'il est interprété au Théâtre-Royal de Lincoln's-Inn Fields ». Avec la musique préfixée à chaque chanson.
Auteur : Lillo, George
Éditeur
Londres : Imprimé pour J. Watts, etc.
Date de création : 1731
L'équivalent du XVIIIe siècle d'une adolescente d'aujourd'hui savourant le dernier album de Taylor Swift !
Ce magnifique portrait est en excellent état de conservation et est prêt à être accroché dans un cadre ancien de style Lely, sculpté et doré.
Toile : 64 cm x 76 cm. Cadre : 80 cm x 97 cm.
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