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Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle
Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle - Tableaux et dessins Style Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle - Arte Fact Fine Art Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle -
Réf : 112997
5 750 €
Époque :
XVIIe siècle
Provenance :
Flandres
Dimensions :
l. 27.5 cm X H. 36.5 cm
Tableaux et dessins Tableaux XVIIe siècle - Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle XVIIe siècle - Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle  - Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle
Arte Fact Fine Art
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Tableaux du 16ie au 19ie siècle


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Baptême de Christ - Maître flamand du 17e siècle

Tableau de maître ancien flamand du 17e siècle

Le tableau actuel est véritablement un petit bijou avec ses couleurs vibrantes et son travail au pinceau habile. Il représente le Baptême du Christ, une représentation d'un conte rempli d'espoir et de positivité, c'est un très bel exemple du talent de Malo.

Nous tenons à remercier Anna Orlando pour son aide dans le catalogage de ce tableau. Une copie de sa mention sur ce tableau sera remise à l'acheteur.

Elle écrit à propos du présent tableau : Le tableau illustré ici, inédit, fait référence à Vincenzo (Vincent) Malò, un artiste flamand actif en Italie et notamment à Gênes dans la première moitié du XVIIe siècle, désormais bien connu. Les critiques qui ont commencé à l'étudier dans les années soixante du siècle dernier ont reconnu la confusion initiale de notre peintre avec Vincenzo Alemanno (1595-1675) ; de nombreux documents retrouvés ultérieurement dans les archives génoises et romaines ont ...

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... précisé en partie ses détails biographiques, mais certainement son identité. Fils d'un certain Nicola, Vincent se forme à Anvers auprès de David Teniers l'Ancien puis auprès de Rubens, il est inscrit par intermittence dans la guilde des peintres, entre 1623 et 1634. Il est peu probable qu'il soit arrivé pour la première fois à Gênes en 1625, lorsque la ville était en guerre contre les Savoie, et il est tout à fait probable que son séjour en Italie eut lieu entre 1634 et l'année de sa mort, documentée à Rome en 1644. Ce furent une dizaine d'années fertiles, également grâce aux leçons de Rubens qui avait enseigné lui de peindre rapidement. Il exécuta de nombreuses œuvres sur le modèle des peintures conçues par Rubens, dont il possédait évidemment des dessins d'étude et certainement quelques gravures. Dans de nombreux autres cas, il interprète des variations des compositions à succès du maître et se distingue également par le fait qu'il les répète plusieurs fois, avec des variations minimes, évidemment pour satisfaire un marché qui lui est favorable.

La clientèle génoise et le libre marché croissant pour satisfaire les besoins d'une classe montante - celle de la bourgeoisie, connue à Gênes sous le nom de «populares» - garantissaient à Malò une activité continue et manifestement fructueuse. Dans la Superba, il a également peint le retable. Au fil du temps, en étudiant également son élève génois Anton Maria Vassallo (1617-1660), j'ai pu retrouver et publier divers ouvrages qui portent ses initiales, sous la forme d'un monogramme de lettres V et M superposées, malheureusement très similaire à celui de Vassallo (AMV) dont il faut apprendre à le distinguer. Le corpus de ses œuvres, non encore organiquement organisé dans un catalogue raisonné, est décidément conséquent et permet de le reconnaître facilement grâce à sa constante stylistique très précise. Malò passe des portraits aux œuvres sacrées ou profanes ; depuis les grandes dimensions des peintures historiées, animées d'un dynamisme convulsif d'origine rubensienne et baroque - comme le grand Triomphe de Vénus de l'Institut Saint-Paul de Turin - jusqu'aux petites toiles ou branches, dans lesquelles il montre toute son habileté de peintre Flamand, capable en effet de peindre « en petit ». Cependant, sa manière est toujours fortement contaminée par la culture et le faire « italiens » et les travaux inédits présentés ici ne font que le confirmer. Du point de vue du dessin, malgré les dimensions réduites, il utilise la pâte pleine et un coup de pinceau rapide, typiquement rubensien (fig. 4). Cependant, sa main, comparée à une manière rubensienne plus générique (et anonyme), se reconnaît ici avant tout par la manière dont elle crée les drapés, en particulier ceux qui flottent en prenant une forme tout à fait particulière (fig. 5).
Les physionomies récurrentes (fig. 6) permettent donc une reconnaissance aisée (fig. 7, Décapitation du Baptiste, collection particulière ; fig. 8 pour Assunta, Rome, Galleria Colonna).
Notre petite toile, compte tenu de sa taille, pourrait être l'esquisse d'une œuvre plus grande, même si nous ne connaissons pas d'autres esquisses ni cette habitude de travailler de Malò. Il pourrait donc s'agir plus vraisemblablement d'une œuvre de dévotion exécutée pour un particulier à Gênes, compte tenu également du fait que San Giovanni Battista est le saint patron de la ville et qu'il s'agit d'un nom très fréquent à Gênes à cette époque.

L'huile sur toile mesure env. 36,5 sur 27,5 cm et avec le cadre ca. 52 par 41 cm.

Arte Fact Fine Art

Tableaux XVIIe siècle