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Tabouret de bibliothèque à transformation, par Jacob Frères
Tabouret de bibliothèque à transformation, par Jacob Frères - Sièges Style Directoire Tabouret de bibliothèque à transformation, par Jacob Frères - Franck Baptiste Paris Tabouret de bibliothèque à transformation, par Jacob Frères - Directoire Antiquités - Tabouret de bibliothèque à transformation, par Jacob Frères
Réf : 98204
26 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Jacob Frères Rue Meslée
Provenance :
France-Paris
Materiaux :
Acajou
Dimensions :
l. 48.5 cm X H. 53.5 cm X P. 62 cm
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Franck Baptiste Paris
Franck Baptiste Paris

Mobilier et objets d'art du 16e au 19e siècle


+33 (0)6 45 88 53 58
Tabouret de bibliothèque à transformation, par Jacob Frères

Rare tabouret de bibliothèque à transformation en acajou de St Domingue.

De forme rectangulaire et reposant sur quatre pieds fûts, il est recouvert d’un cuir noir.

Par un judicieux système de bouton poussoir, le plateau comprenant la garniture, libère un escalier de bibliothèque escamotable à six marches.

Parfait état de conservation.

Estampillé « Jacob frères rue Meslée »* sur une traverse latérale.

Travail français d’époque Consulat vers 1800.

Dimensions :

Fermé : Hauteur : 53,5 cm Largeur: 48,5 cm ; Profondeur : 62 cm

Ouvert : Hauteur : 92 cm (marche) ; ; Largeur: 48,5 cm ; Profondeur : 104 cm

Modèles similaires:

_Cabinet topographique de l’empereur Napoléon 1er au chateau de Versailles (grand Trianon)

_Vente Tajan 20 Décembre 2000, lot 264 estampillé CANABAS (47280 euros)

_Vente Artcurial 9 Octobre 2013 lot 83 (28758 euros)

 Notre avis :

Les meubles dit à système ou à transformation connaitrons un vif ...

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... succès dès la fin du règne de Louis XV, avec les premiers meubles de Jean François Oeben créés pour le petit Duc de Bourgogne, qui souffre de handicap.
Durant tout le règne de Louis XVI, sous le Directoire ou encore sous l’Empire cette mode ne faiblira pas.
Réalisés en acajou massif pour satisfaire à « l’anglomanie «  qui souffle sur Paris dès les années 1770, les ébénistes redoubleront d’ingéniosité pour proposer de nombreux petits meubles à transformation.
Ces pièces doivent être à l’image du mobilier des campagnes militaires , c’est à dire pratique et solide.
Le rayonnement des victoires de la campagne d’Italie, et le retour de Bonaparte, qui meuble les résidences avec du mobilier de ce type, auront une forte répercussion sur les arts décoratifs.
L’escalier que nous présentons associe des qualités d’assemblages parfaites, avec des marches à glissières en queues d’arondes et des bois d’importantes sections, ce qui lui a permis de nous parvenir en parfait état de conservation.
Le choix d’un acajou de St Domingue aux grains trés fins et à la teinte « chocolat » trés lumineuse nous prouve que nous sommes en présence d’un meuble trés précieux et caractéristique de la fin du 18 ème.
Notre tabouret porte l’estampille la plus prestigieuse de cette période, celle de la société « Jacob frères », fournisseur du premier consul , de la famille Bonaparte et de l’élite du moment, comme Juliette Récamier ou encore Dominique Vivant Denon.
Cette marque nous donne une fenêtre de production trés précise (1796-1803), qui correspond par ailleurs parfaitement aux grandes livraisons effectuées par la société « Jacob Frères » pour les palais nationaux.
Il est fort probable que notre modèle, qui est similaire à celui présent dans le cabinet topographique de l’empereur à Trianon, provienne lui aussi des collections nationales.
Quoi qu’il en soit, la rareté des modèles connus et la prestigieuse estampille de notre escalier de bibliothèque nous permettent d’affirmer qu’il s’agit d’une pièce de musée qui ravira les collectionneurs les plus exigeants.

Jacob Frères :
L’ estampille : "Jacob frères, rue Meslée" est utilisée par les deux fils de Georges Jacob, Georges II (1768-1803) et François-Honoré-Georges (1770-1841), s'associent pour reprendre l'atelier de leur père sous la raison sociale « Jacob Frères ».
L’association durera de sa création en 1796 jusqu’en 1803, date de la mort de Georges II.
 Dans l'entreprise qu'ils dirigèrent ensemble jusque vers la fin du Consulat, l'aîné (Georges II Jacob) s'occupa de l'administration commerciale et le second de la partie technique. François-Honoré-Georges se faisait appeler Jacob-Desmalter, du nom d'une propriété que son père possédait en Bourgogne.
Le général Bonaparte, en revenant d'Italie, commanda aux frères Jacob, pour sa chambre à coucher rue Chantereine, un curieux mobilier militaire dont le lit simulait une tente et les sièges des tambours. Plus tard le Premier Consul fit appel aux mêmes ébénistes pour remeubler les anciennes résidences royales dévastées par la Révolution. Après avoir produit jusqu'alors des ouvrages d'un goût très sobre, qui valaient surtout par le caractère et la pureté du style, les Jacob commencèrent à fabriquer des morceaux plus richement ornés de sculptures et de bronze.

Franck Baptiste Paris

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