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Rafraîchissoir en acajou estampillé Canabas
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Réf : 105199
22 000 €
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Joseph Gengenbach Canabas
Provenance :
France
Materiaux :
Acajou
Dimensions :
l. 59.5 cm X H. 76.5 cm X P. 46 cm
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Galerie Pellat de Villedon
Galerie Pellat de Villedon

Mobilier, objets d'art et tableaux


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Rafraîchissoir en acajou estampillé Canabas

Rafraîchissoir en acajou et placage d’acajou reposant sur quatre pieds montés sur roulettes légèrement cambrés réunis entre eux par deux plateaux d’entretoise. La partie supérieure est composée de deux emplacements destinés à recevoir deux rafraîchissoirs en métal argenté, de deux compartiments en métal argenté également et d’une partie en marbre blanc sertie dans le plateau. Un des côtés laisse découvrir un tiroir à couverts. Le rafraîchissoir est garni d’une ornementation de bronzes dorés composés de sabots de pieds à roulette et d’un bouton de tirage.
Estampillé Canabas
Epoque Transition
Restaurations d’usage
H. 76,5 x L. 59,5 x P. 46 cm

Le musée du Louvre conserve aujourd’hui deux tables-rafraîchissoirs du même modèle que la nôtre. Un autre modèle est visible au musée Nissim de Camondo. Pierre Kjellberg a également reproduit un modèle très proche du nôtre dans son livre « Le Mobilier français du XVIIIe siècle. » ...

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Canabas naît en Allemagne, d’où sa famille est originaire. Mais c’est à Paris qu’il lance sa carrière, en sous-traitant dans un premier temps pour de grands ébénistes comme Migeon, favori de Madame de Pompadour, ou l’ébéniste du roi, Jean-François Oeben. Il est reçu maître en 1766, et connaît une carrière prospère, qui survit à la Révolution, puisqu’il produit encore des meubles sous le Directoire.
La table-rafraîchissoir occupe une place intéressante dans la production de Canabas. Elle témoigne d’une part de sa grande dextérité à créer des petits meubles qui n’ont rien de sec dans l’allure générale, malgré une absence d’ornementation et des moulurations minimales. La table-rafraîchissoir s’inscrit surtout dans un style de petit meubles utilitaires qu’affectionne particulièrement Canabas, et dont la production s’accélère avec l’apparition de la salle à manger et des soupers à domesticité réduite.
Ces petits meubles, conçus pour des usages précis, sont savamment élaborés et compensent l’apparente simplicité de leurs lignes par une grande praticité et la belle qualité de l’acajou, un bois précieux et luxueux très prisé par les élites.

Galerie Pellat de Villedon

XVIIIe siècle
Lustre cage à neuf bras de lumières
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19 500 €

XVIIIe siècle
Console de milieu en bois doré
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Table & Guéridon Transition

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