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Très rare petite table estampillée Martin Carlin
Très rare petite table estampillée Martin Carlin - Mobilier Style Transition Très rare petite table estampillée Martin Carlin - Galerie Pellat de Villedon Très rare petite table estampillée Martin Carlin - Transition Antiquités - Très rare petite table estampillée Martin Carlin
Réf : 113306
85 000 €   -   RÉSERVÉ
Époque :
XVIIIe siècle
Signature :
Martin Carlin
Dimensions :
l. 28 cm X H. 77 cm X P. 39 cm
Mobilier Table & Guéridon - Très rare petite table estampillée Martin Carlin XVIIIe siècle - Très rare petite table estampillée Martin Carlin Transition - Très rare petite table estampillée Martin Carlin
Galerie Pellat de Villedon
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Mobilier, objets d'art et tableaux


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Très rare petite table estampillée Martin Carlin

Très rare petite table ovale reposant sur quatre pieds légèrement cambrés montés sur roulettes Ils sont réunis par une tablette d’entretoise en forme de haricot. Les quatre montants plats ornés de cannelures rudentées richement accompagnées de bronzes dorés et ciselés soutiennent la partie haute. Cette partie supérieure ouvre par un tiroir en ceinture fermant à clé laissant découvrir une écritoire et un encrier. Le dessus, la ceinture et la tablette d’entretoise sont marquetés d’un délicat motif de croisillons en bois de rose et sycomore. La petite table est garnie de bronzes dorés et ciselés en sabots de pieds en forme de pattes, en chutes à décors de grappes de fruits et de fleurs, en galeries ajourées ornées de godrons, en entrée de serrure.
Bâti en chêne
Estampillée Martin Carlin
Epoque Transition
Restaurations d’usage
H. 77 x L. 28 x P. 39 cm

La petite table de notre étude est d’une rare délicatesse. Ses montants fins, le détail ...

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... des galeries ajourées, le choix de la marqueterie en croisillons sont d’autant d’éléments qui font de ce meuble un bijoux de salon. Sa légèreté et l’équilibre des lignes à la fois courbes et droites font également partis des caractéristiques visuelles d’un meuble de haute qualité.

Ainsi, en observant ce meuble, vous devinerez aisément que l’auteur d’un tel ouvrage ne peut être « qu’un grand ». Le dessous de la table est marqué par l’estampille de Martin Carlin, un des ébénistes les plus connus et les plus appréciés de nos jours. Si ses oeuvres sont pour beaucoup conservées dans des musées prestigieux, le Metropolitan Museum, le Louvre, le Victoria and Albert Museum, la Royal Trust Collection en possédant chacun plusieurs, il est d’autant plus vrai que sa production est toujours à la hauteur de sa réputation. A cette qualité s’ajoute la rareté de ses meubles : rares sont les occasions d’acheter une de ses créations. Comme nous l’avons dit précédemment, les institutions en conservent une majorité et seul son nom fait de ses meubles une certaine attractivité.

Alors qui est Martin Carlin ? Né en Allemagne, nous savons qu’il est arrivé à Paris avant 1759 date à laquelle il se marie avec une des soeurs d’un autre ébéniste : Jean-François Oeben. Même si l’année de sa maîtrise est 1766, cette connexion familiale indique bien qu’il travaillait le bois avec/pour son confrère. Sa carrière est remplie de commandes prestigieuses telles que Marie-Antoinette, la comtesse de Provence, le comte d’Artois, les filles de Louis XV, madame du Barry, etc. Il a donc fourni les plus grands commanditaires de son époque sans n’avoir jamais eu le titre d’ébéniste de la couronne. Il passe alors par l’intermédiaire des marchands-merciers comme Simon-Philippe Poirier ou Dominique Daguerre. Leur influence est donc capitale dans son oeuvre (notamment dans l’utilisation des plaques de porcelaine).

Les petits meubles légers dominent sa production : Pierre Kjellberg les qualifie de « rigoureusement construits, précieux, très féminins » (dans son livre « Le mobilier français du XVIIIIe siècle »). Ses bronzes sont très reconnaissables comme les chutes de fleurs, fruits et feuillages que notre petite table propose. Il a développé un travail autour de la porcelaine et la laque, mais a également produit un corpus d’oeuvres où la marqueterie est au centre du sujet. Toujours d’une qualité de fabrication indiscutable, ces meubles sont aussi recherchés. Seul l’estampille sur le meuble ne suffit pas à attribuer ce travail à Martin Carlin. De nombreux détails confirment qu’il s’agit bien d’un ouvrage du maître. Plusieurs petites tables notamment conservées au Metropolitan possèdent des pieds galbés surmontés de montants plats et fins. Tout comme cette galerie particulière qui se retrouve sur le plateau et sur la tablette d’entretoise Par ailleurs, le motif de croisillons se retrouvent sur d’autres meubles de l’ébéniste : un régulateur conservé au Musée des Arts et Métiers à Paris et un coffret à bijoux ayant appartenu à Marie-Antoinette et conservé au château de Versailles.

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Table & Guéridon Transition

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