Par Galerie Léage
France, époque Régence, second quart du XVIIIe siècle
Poinçon au « C » couronné, indiquant la période 1745 – 1749 où les bronzes étaient taxés
Bronze doré et ciselé
Le fût aux lignes sinueuses est orné de feuilles, de fleurs et de volutes avec une coquille à l’amortissement. Il se termine dans le bas par un bouquet de fleurs et de feuilles.
Il supporte deux bras de lumière asymétriques, sculptés de feuillage, issus d’un cartouche. Les bobèches et les binets sont également finement ciselés de feuilles mouvementées.
Le poinçon au C couronné
Un édit de 1745 fait obligation aux bronziers de frapper leurs ouvrages d’une petite lettre distinctive : un C surmonté d’une couronne, les soumettant ainsi au règlement d’une taxe.
Celle-ci s’appliquait « sur tous les ouvrages vieux et neufs de cuivre pur, de fonte, de bronze et autres, de cuivre mélangé, moulu, battu, forgé, plané, gravé, doré, argenté et mis en couleurs sans aucune ...
... exception ». Le 4 février 1749 un arrêt du Conseil mit fin à cette obligation qui fut vraisemblablement liée à la fin de la guerre de succession d’Autriche dont le financement avait occasionné la création de nombreux petits impôts.
Le texte précise qu'il concerne « tout ouvrage vieux ou neuf ». Il est donc possible de le trouver sur des pièces antérieures à 1745. Il suffit pour cela que l'objet soit soumis à une nouvelle couche de dorure ou qu'il passe dans le commerce au cours de ces quatre années, tel est le cas de certains meubles d'André-Charles Boulle, de l'époque Louis XIV, mais dont le succès s'est prolongé.
Bibliographie
Pierre Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, Edition Picard, 1987
Bon état général, quelques légères usures d’usage
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