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Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn et Otto Schmidt-Hofer
Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn et Otto Schmidt-Hofer - Luminaires Style Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn et Otto Schmidt-Hofer - Galerie Lamy Chabolle Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn et Otto Schmidt-Hofer -
Réf : 114302
8 500 €
Époque :
XXe siècle
Provenance :
Allemagne
Materiaux :
Bronze
Dimensions :
l. 53 cm X H. 115 cm
Luminaires Lustre - Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn et Otto Schmidt-Hofer XXe siècle - Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn et Otto Schmidt-Hofer
Galerie Lamy Chabolle
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Mobilier et objet d'art des XVIIIe, XIXe et XXe siècle


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Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn et Otto Schmidt-Hofer

Lustre en bronze néo-pompéien par Hermann Hohn avec une sculpture d’Otto Schmidt-Hofer.
Bronze patiné.
Allemagne.
ca. 1911.
h. 115 cm ; l. 53 cm.

Lustre néo-pompéien à douze chandelles, en bronze à patine sombre, inspiré des lampes à huile romaines découvertes en Italie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Le lustre, percé pour électrification, est couronné d’une sculpture en bronze signée par le sculpteur allemand Otto Schmidt-Hofer, mort en 1925. Cette sculpture en bronze figure Caius Mucius Scaevola, héros des premiers temps de la république romaine qui, en 507 av. J.-C., les Romains étant assiégés par les Étrusques, avait entrepris, armé d’un poignard qu’il avait dissimulé sous ses vêtements, d’infiltrer le camp de Porsenna, roi des Étrusques, pour l’assassiner. Entré dans le camp, Caius Mucius ne peut distinguer le roi de l’un de ses ministres, tous deux très richement vêtus. N’osant pas demander autour de lui qui des ...

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... deux était Porsenna, de peur qu’on ne découvre alors qu’il était étranger, Caius se jette sur l’un d’eux et le poignarde : c’est le ministre qu’il assassine, et non le roi. Porté devant un tribunal, ayant prononcé des mots et une menace au roi devenus célèbre, Porsenna menace Caius Mucius de mort par le feu : c’est alors que Caius Mucius décide de mettre lui-même sa main droite au feu, disant : Voilà, pour que tu juges combien le corps est peu de choses pour ceux qui n’aspirent qu’à une haute gloire.

C’est ce moment précis, peut-être le moment le plus célèbre du second livre de l’Histoire romaine de Tite-Live, que le sculpteur a représenté. Porsenna, à la fois terrifié et admiratif devant la force d’âme des Romains, absout Caius Mucius, le libère et envisage de faire la paix avec les Romains. Caius Mucius, retourné Rome, gagne le cognomen, c’est-à-dire le surnom, de Scaevola, de scaevus (gauche), lui qui, par courage et ardeur patriotique, avait perdu sa main droite dans le feu.

Le style du Scaevola de Schmidt-Hofer est celui d’une période de transition entre le renouveau classique allemand d’Adolf von Hildebrand et le style quasi art déco d’Antoine Bourdelle et Aristide Maillol.

Si la sculpture de Scaevola porte à sa base la signature de Schmidt-Hofer, le lustre, quant à lui, est selon toute vraisemblance une création d’Hermann Hohn, bronzier allemand à l’origine de plusieurs modèles de lustres néo-pompéiens à la fin du XIXe siècle. Pour accroître le luxe et le prestige de ses lustres, Hermann Hohn avait invité plusieurs sculpteurs à les couronner de sculptures diverses, le plus souvent antiquisantes : mettant ainsi à la mode de son temps la tradition allemande du lustre à figure.

Source

Henry René d’Allemagne, Histoire du luminaire depuis l’époque romaine jusqu’au XIXe siècle, vol. I, Paris, 1891.

Kurt Jarmuth, Lichter Leuchten im Abendland, Brunswick, 1967.

Galerie Lamy Chabolle

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