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Joseph Lépine (1867-1943) - Vase de fleurs et coupe de fruits
Joseph Lépine (1867-1943) - Vase de fleurs et coupe de fruits - Tableaux et dessins Style Joseph Lépine (1867-1943) - Vase de fleurs et coupe de fruits - Galerie Delvaille
Réf : 105017
VENDU
Époque :
XXe siècle
Signature :
Joseph Lépine
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur carton
Dimensions :
l. 73 cm X H. 79 cm
Tableaux et dessins Tableaux du XXe siècle - Joseph Lépine (1867-1943) - Vase de fleurs et coupe de fruits
Galerie Delvaille
Galerie Delvaille

Mobilier français du XVIIIe siècle et Tableaux fin du XIXe début du XXe siècle


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Joseph Lépine (1867-1943) - Vase de fleurs et coupe de fruits

Huile sur carton dur, signée en bas à droite
Dimensions 79 x 73 cm

Joseph Lépine est un postimpressioniste français, dont l’importance n’est pas encore suffisamment reconnue. Ce grand coloriste né Rochefort, accomplie ses premiers dessins en 1892. Il a comme professeur Louis Cabié, disciple bordelais de l'École de Barbizon, qui essaiera vainement de dissuader le jeune artiste de se tourner vers le mouvement impressionniste en vogue à Paris. Les premiers tableaux de Joseph Lépine, sont immédiatement remarqués en 1894, et exposés par la Société des Amis des Arts de Bordeaux.

Joseph Lépine monte en 1897 à Paris ou ses premières œuvres sont acceptées au Salon de la Nationale des Beaux-Arts en 1897 et 1898. Dans les premières années du 20ème siècle, il devient membre associé de la Société Nationale des Beaux-Arts et adhère au salon des Indépendants de Paris où il côtoie Gromaire, Matisse, Guérin, Dunoyer de Segonzac, et surtout Paul Signac dont ...

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... il fut très proche un peu plus tard.

La peinture de Lépine est puissante, avec des couleurs vives et des contrastes forts. Sa touche, proche de celle de Gustave Loiseau, est faite de larges traits juxtaposés. Ses jaunes flamboyants s’opposent aux ombres dont les bords se nuancent de violet comme le défendait Signac. Sa technique Néo-impressionniste de la division du ton, conduit l'État français à lui acheter un premier tableau au Salon des Indépendants de 1908 (conservée au Musée de Menton). En 1908 et 1909, il est invité à participer aux deux premiers Salons de l’Allied Artist’s Association au Royal Albert Hall de Londres. A partir de 1910, Joseph Lépine recevra de nombreuses reconnaissances de l’état et des principaux salons Parisiens, ainsi que plusieurs commandes des musées nationaux. Après 1920, Lépine va faire connaissance avec Maurice Denis, et ses contrastes cèdent peu à peu la place à des couleurs plus claires et des touches fines, presque pointillistes. La première guerre mondiale a dispersé les relations de l’artiste, et Lépine va poursuivre relativement seul sa carrière avec pour seul ami peintre Paul Signac. Sa peinture devient plus évanescente, à la limite de l’abstraction. En 1939, Lépine fait partie des peintres permanents du Salon des Tuileries avec Georges d’Espagnat, Othon Friesz, et d’autres grandes figures de l’époque. Il meurt pourtant dans une certaine indifférence et un grand dénuement.

Notre tableau : Il s’agit d’une superbe nature morte, sans doute réalisée pendant la première guerre mondiale, ou juste après. Le format, grand et presque carré, convient parfaitement à cette composition riche et percutante. Si les couleurs puissantes et les ombres nous rappellent Cézanne, la touche pourrait être celle d’ une œuvre majeure de Gustave Loiseau.
De nombreuses œuvres de Joseph Lépine restent à des prix très bas ; il faut admettre que les paysages ruraux de petites dimensions sont souvent répétitifs et manquent de puissance. A l’instar d’un autre coloriste de l’époque qu’ est Victor Charreton, Joseph Lépine nous laisse quelques œuvres magistrales et beaucoup de tableaux moyens ; comme toujours, le collectionneur doit choisir des œuvres remarquables qui, pour un artiste comme Lépine restent encore abordables. Notons quand même que des œuvres de Joseph Lépine de grande taille et de belle composition on atteint 22 000 euros en 2022 et l’équivalent de 40 000 euros en 1989.

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Tableaux du XXe siècle