Par Tomaselli Collection
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Peintures et œuvres liées à la création lyonnaise du 17e siècle à nos jours
Signé en bas à gauche. Avec cadre. Huile sur toile.
Dans « La Seine à Ablons » d’Émilie Charmy, la composition s’ouvre sur un paysage traversé par la Seine, sous un ciel animé de nuages mouvants. Au loin, un train file discrètement, suggéré par une ligne sombre et allongée, symbole de modernité et de mouvement, qui contraste avec la tranquillité de la nature environnante. Sur la droite, une barque posée sur l’eau ajoute une note paisible, évoquant la vie quotidienne au bord du fleuve.
Au premier plan, la végétation est peinte avec vigueur, ses formes presque abstraites traduisant la spontanéité du geste de l’artiste. Les couleurs fraîches et les touches larges confèrent à la scène une atmosphère vivante, entre agitation du ciel et calme du fleuve. Charmy capte ainsi la dualité du paysage : la présence humaine discrète, incarnée par le train et la barque, dialogue avec la puissance expressive de la nature, révélant toute la modernité de son ...
... regard.
En 1898, Émilie Charmy quitte Saint-Étienne pour s’installer à Lyon avec son frère Jean, où elle se forme auprès du peintre Jacques Martin. Elle expose pour la première fois à Paris en 1903, aux Indépendants, et s’installe avec son frère à Saint-Cloud en 1904. Elle se spécialise dans le genre de la nature morte, qu’elle expose régulièrement aux Indépendants entre 1903 et 1914 (à l’exception de 1910) et au Salon d’Automne de 1905 à 1912. Charmy participe aussi à plusieurs expositions collectives dans la galerie de Berthe Weill.
C'est lors de ces expositions, qui réunissent des artistes comme Matisse et Girieud, qu’elle rencontre en 1906 son futur compagnon, Charles Camoin. Ensemble, ils voyagent en Méditerranée pendant l’été 1906. De 1904 à 1912, elle réalise principalement des natures mortes, des paysages et des figures aux formes bien structurées.
En 1912, alors que sa relation avec Camoin se détériore, elle rencontre Georges Bouche, qu’elle rejoint en Auvergne durant l’été. Ses paysages évoluent alors : elle utilise des aplats de verts et des coups de pinceaux vifs pour représenter les arbres, créant des compositions avec une faible profondeur. Bien que sa situation financière soit modeste, le critique Louis Vauxcelles la qualifie, en 1921, de « l’une des plus remarquables femmes artistes de notre époque » (L’Éclair, 23 juin 1921).
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