Par Galerie PhC
Tableaux anciens des 17e, 18e et 19e siècles
Ecole française signée et datée au dos, portrait d'un jeune gentilhomme portant les atours d'un homme de loi.
Toile d'origine de 74 cm par 60 cm
Très beau cadre ancien de 92 cm par 89 cm
Ce beau portrait raffiné est signé et daté au dos EG Dubuisson fecit 1710» La sobriété de la robe d'homme de Loi s'ouvre sur un gilet de brocard de soie d'une grande élégance et sur cette somptueuse cravate à la dentelle fine remarquablement peinte.
Etienne Garot DUBUISSON ( vers 1652-1732)
«La biographie de Garot Dubuisson garde encore de larges zones d'ombres ou tout du moins d'incertitudes.
Etienne est le fils du peintre François Garrot du Buisson « ancien » de l'Académie de Saint-Luc, artiste oublié aujourd'hui et qui pourtant signe comme témoin, aux côtés de Charles Le Brun, au contrat de mariage de Jean-Baptiste Monnoyer. Reçu maître peintre à l'Académie de Saint Luc en 1688, Etienne Garot Dubuisson quitte probablement Paris vers 1710 pour s'établir dans ...
... la région de Rochefort où il vient d'être nommé «
Dubuisson est peintre de la marine du roi , fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort en 1732.
L’artiste connaît alors une certaine faveur locale qui se manifeste par les commandes de portraits de personnalités importantes. Ses portraits les plus connus sont ceux qu’il réalise pour la Chambre de commerce et pour la Juridiction consulaire de La Rochelle, conservés aujourd’hui à l’hôtel de la Bourse de cette ville. Cet ensemble commence en 1712 avec le Portrait de Jean Seignette, suivi de celui de Jacques Bonneau des Gardes, tous deux ayant joué un rôle important au sein de la Chambre de commerce rochelaise. Garot Dubuisson réalise ensuite (probablement entre 1713 et 1719) quatre portraits de juges consulaires : Robert Butler, Jean Trahan, François Darango, Jean Bruslé. C’est sans doute dans les portraits du début que Garot Dubuisson affirme le plus un talent sûr et une manière raffinée. Le souvenir de la présence de l’artiste en Aunis est attesté également par quelques tableaux d’églises : Présentation de Jésus à Siméon, 1725 (église de Dompierre-sur -Mer) ; Présentation de Marie au temple, 1723 (La Rochelle, chapelle du lycée Eugène Fromentin) ; Crucifixion, 1726 (église de Moëse). »
Texte extrait du catalogue raisonné Peintures françaises du XVIIIe s. Musée des Beaux-Arts de Tours / Château d’Azay-le-Ferron, par Sophie Join-Lambert
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