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Drageoir en argent par VEYRAT, armes Maison de CORIOLIS
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Réf : 80224
VENDU
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Jean-François Veyrat
Provenance :
Paris, France
Materiaux :
Argent massif
Dimensions :
L. 21.8 cm X H. 16.3 cm | Ø 18.2 cm
Poids :
0.602 Kg
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Baptiste Jamez Fine Art
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Mobilier, objets d'art et tableaux du XVIIIe siècle - Orfèvrerie


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Drageoir en argent par VEYRAT, armes Maison de CORIOLIS

Drageoir complet en argent massif de style rocaille. Le couvercle et le dormant sont ornés d’une riche frise de rinceaux feuillagés et coquilles formant fleurs, auxquelles répondent une délicate frise de perles sur le col ainsi qu’une frise de godrons sur le pied. Les deux prises sont formées de feuillages et rinceaux feuillagés, le frétel en forme de légume.

Timbré d'armoiries sur le couvercle, le corps et le dormant : Maison de CORIOLIS, d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés d'une rose en pointe, deux aigles tenant, sous couronne comtale.

Plateau : D. 18,2 cm – coupe : D. 13,5 cm ; L. 21,8 cm ; H. 13,5 cm – couvercle : D. 14,5 cm.
Hauteur totale : environ 16 cm.

• Poinçon Minerve 1er titre (950‰).
• Poinçon d'orfèvre : VEYRAT, une étoile au dessus, une étoile en dessous.


La famille de CORIOLIS est une famille noble d'ancienne extraction, d'origine italienne, établie en Provence sous l'Ancien Régime.
Elle compte des magistrats, ...

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... des marins et des militaires. Elle a fourni aussi plusieurs commandeurs des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, entre autres Pierre de CORIOLIS, chevalier de Malte, commandeur de Montferrand et général des galères en 1450.
Alliée de nombreuses grandes familles, la maison de CORIOLIS possède notamment la baronnie de Corbières (seigneurie érigée en baronnie en 1627), la baronnie de Limaye, (seigneurie érigée en baronnie en 1646), le marquisat d'Espinouse (par lettres patentes de 1651) ainsi que le marquisat de Puymichel et le marquisat de Sainte-Jalle.


Jean-François VEYRAT, orfèvre au 10, rue de la Tour, Paris. Insculpation : 5 mai 1832, biffage : 18 janvier 1840. N° Préfecture : 3260, n° de garantie : 3113.
Documentation : Archives de la Garantie, Paris : pl. d’insculp. N°29, Archives de la Garantie, Paris : registre d’insculp. 1820 à 1840.


Jean-François VEYRAT débute sa carrière en 1815 par la fabrication d’objets en placage d’argent. En 1830 il commence à fabriquer des pièces en argent massif.
Il recevra de nombreuses récompenses et décoration, dont une médaille d’argent à l’Exposition des produits de l’industrie française en 1834, ainsi qu’une autre en 1839. Ses pièces sont classiques mais remarquées pour l’élégance de leur dessin et leur belle qualité d’exécution. Sortent de l’atelier des services de table complets mais également des pièces de forme, coffrets, pots à tabac, services à café en vermeil et émail, et même des groupes, dont par exemple l’ Enlèvement de Ganymède dont le dessin nous est parvenu.

Son fils, Augustin Pierre Adolphe VEYRAT, né à Paris en 1809. Il est listé en 1833 au 5 rue de la Vieille Draperie comme « guillocheur et monteur de boîte ». Associé à Jean-Valentin MOREL (1794-1860), célèbre orfèvre et joaillier, il présente des bijoux en pierres fines et mosaïques à l’Exposition des produits de l’industrie française de 1834. L’on trouve trace de leur production avec une tabatière en or aux armes du prince de Galles, futur Georges IV, restaurée par VEYRAT et MOREL dans les années 1833 (" Jewels of the Duchess of Windsor", Sotheby’s Genève, 3 Avril 1987, lot 201). Il rejoindra peu après l'atelier de son père pour en prendre la suite.

En 1840, VEYRAT devient VEYRAT & Fils, au 20, rue de Malte, puis VEYRAT Fils le 31 octobre 1849.

Juge au tribunal de commerce, celui qui sera à la fin de sa vie désigné comme "VEYRAT père", sera également membre du Comité de l’Union centrale des Beaux-Arts appliqués, vice-président de la Chambre syndicale de la Bijouterie et de l’Orfèvrerie, et nommé officier d’académie en 1874.
Il est vu, dans les années 1867 comme à la tête de l’un des établissements les plus importants de Paris, par l’aménagement et le nombre des ouvriers.

VEYRAT a exposé et été récompensé dans presque toutes les expositions nationales et internationales : à l'Exposition des Produits de l'industrie française en 1827 puis en 1834, 1839, 1844, 1849, 1853, 1855, 1861, 1863, 1867 et en 1878 où VEYRAT Père était membre du jury pour l'orfèvrerie.


MUSÉES, INSTITUTIONS PUBLIQUES ET OBJETS CLASSÉS :

• MUSÉE D’ORSAY, Paris – Légumier – argent doré et émaillé, Paris, 1855-1860, inv. RF-MO-OAO2015-5-1.
• MUSÉE DES ARTS DECORATIFS, Bordeaux – Plat (rond), paire – argent, Paris, 1832-1838, inv. 16013 ; 16014.
• MUSÉE DES ARTS DECORATIFS, Bordeaux – Sucrier – argent, Paris, 1819-1838, inv. 16042 ; 3182.
• MUSÉE DES ARTS DECORATIFS, Bordeaux – Cafetière – argent, Paris, 1832-1838, inv. 16043 ; 3184.
• MUSÉE NATIONAL MAGNIN, Dijon, Huilier, argent, cristal, or, Paris, 1840-1849, inv. 1938ORF7.
• MUSÉE DES ARTS DE LA TABLE, Abbaye de Belleperche, Ramasse couvert, cuivre doublé d’argent, Paris, 1831-1840, inv. 2020.4.1.
• ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-MICHEL, Liffré – Coquille de baptème – argent, Paris, 1832-1838.


EXPOSITIONS

• MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS DE BORDEAUX, "Permanence de l'orfèvrerie française argenterie bordelaise", 10 Avril - 8 juin 1987.


BIBLIOGRAPHIE :

• ARMINJON C., BEAUPUIS J., BILIMOFF M., Dictionnaire des poinçons de fabricants d’ouvrages d’or et d’argent, Paris, 1798-1838, Cahiers de l’Inventaire, Imprimerie Nationale Éditions, 1991.
• ARMINJON C., BEAUPUIS J., BILIMOFF M., Dictionnaire des poinçons de fabricants d’ouvrages d’or et d’argent, Paris, 1838-1875, Cahiers de l’Inventaire, Imprimerie Nationale Éditions, 1991.
• AZUR J. A., Almanach de la fabrique de Paris, suite à l'almanach des fabricants travaillant en matière d'or, d'argent et autres métaux, Paris, 1833.
• DION-TENNENBAUM Anne, Orfèvrerie française du XIXe siècle - La collection du musée du Louvre, Somogy Éditions d’Art, Paris 2011.
• DUCUING François, L’Exposition Universelle de 1867 illustrée, Paris, 1867.
• JULIA DE FONTENELLE Jean-Sébastien-Eugène, Manuel complet du bijoutier, du joaillier, de l'orfèvre, du graveur sur métaux et du changeur, Paris, Roret, 1832.
• MESNARD Jules, Les Merveilles de l’Exposition Universelle de 1867, Paris, Lahure, 1867.
• PASQUIER (du) J.(Dir.), RAIGNAC (de) V. (collab.), ARMINJON C., BOYE M., GRUBER A., Orfèvrerie, Catalogue des collections des XVIII° et XIX° siècles, réalisé dans le cadre de l'exposition 'Permanence de l'orfèvrerie française - argenterie bordelaise', Musée des Arts décoratifs, Bordeaux, 10 avril-8 juin 1987, Bordeaux, 1987.
• Almanach du Commerce de Paris (…) année 1833, Paris, Bureau de l’Almanach, 1833.
• Exposition des produits de l’industrie française en 1839, Rapport du jury central – Tome troisième, Paris, Fain et Thunot, 1844.
• Exposition des produits de l’industrie française en 1844, Rapport du jury central – Tome troisième, Paris,

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