Par Galerie Thierry Matranga
Tableaux anciens, dessins, sculptures, objets religieux
Huile sur panneau de chêne. Ecole flamande du début du XVIIIe siècle par Karel Breydel.
Nos deux chocs de cavalerie, témoignage de l’art du spécialiste anversois du genre Karel Breydel, adoptent des canons stylistiques identiques. Tous deux mettent en scène le combat qui fait rage dans un affrontement de deux cavaleries ennemies s’élançant avec fracas l’une contre l’autre. Comme un seul personnage, le groupe de combattants forme une mêlée grouillante.
Véritable paire, les deux compositions ont été pensées pour former un tout où les bosquets d’arbres, comme les rideaux d’un théâtre, ferment l’ensemble (cf. photo principale). D’une facture enlevée, en légers glacis et fins rehauts, Breydel peint avec justesse les jeux de lumière tamisée par les frondaisons et les combats qui se poursuivent jusqu’à l’horizon dans des lointains embués par la fumée des canonnades. Dans les premiers plans où des soldats morts sont étendus, où des chevaux se ...
... relèvent de leur chute et où sont dispersés çà et là armes et chapeaux perdus, l’intensité dramatique des batailles atteint son paroxysme.
Le motif du choc de cavalerie, représentation par excellence de la force du mouvement, rencontre un immense succès auprès des artistes des XVIIe et XVIIIe siècles parmi lesquels les maîtres du genre Adam Frans van der Meulen, appelé par Louis XIV pour illustrer ses victoires, Jacques Courtois dit le Bourguignon, Karel Breydel ou encore plus tard François-Joseph Casanova.
Nos deux panneaux sont joliment encadrés « à la française » avec des cadres en bois sculptés et dorés de style. La vente séparée des deux tableaux peut être envisagée.
Dimensions : 30 x 36 cm – 44 x 50 cm avec le cadre
Karel Breydel ou Carel Breydel, appelé «Le Chevalier Breydel» (Anvers 1678 – id. 1733) est un peintre flamand spécialisé dans la peinture de paysages, de scènes de batailles, de chocs de cavalerie. L’essentiel des informations le concernant sont extraites du célèbre «Vie des Peintres Flamands, Allemands et Hollandois» de Jean-Baptiste Descamps. Après un apprentissage auprès de Pieter Rijbraeck puis de Peter Ykens, il voyage à travers l’Allemagne, collabore avec son frère cadet Frans Breydel à Kassel, et séjourne à Amsterdam. En 1703, il s’établit définitivement dans sa ville natale d’Anvers. Après avoir été reçu maître de la Guilde, il rencontre un immense succès. On retrouve aujourd’hui un grand nombre de ses œuvres éparpillées dans les grands musées européens ou dans des collections privées.
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