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Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836
Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836 - Mobilier Style Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836 - Antiquités Philippe Glédel Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836 - Antiquités - Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836
Réf : 117995
7 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
FAITE PAR CROIZÉ EN 1836
Provenance :
Pays de Rennes
Materiaux :
Merisier
Mobilier Armoire - Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836 XIXe siècle - Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836  - Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836
Antiquités Philippe Glédel
Antiquités Philippe Glédel

Mobilier XVIIIe parisien et régional, dont meubles de port.


+33 (0)2 99 94 08 44
+33 (0)6 11 17 90 32
Armoire rennaise de mariage signée Croizé et datée 1836

Armoire de mariage rennaise de style Louis X en merisier richement sculpté.
Elle est signée et datée : "FAITE DE 1836 PAR CROIZÉ".
Travail du pays de Rennes.

(Jean-) Charles ou Charles II Croizé est le fils du plus important sculpteur du pays de Rennes et il devint à son tour le plus renommé de sa génération. Nous savons qu'il est né en 1775, qu'il s'est installé à Pacé et que ses quatre fils seront à leur tour menuisiers. L'atelier Croizé, établi à l'épicentre de la zone de fabrication de ce que l'on désigne comme le "croissant fertile" rennais, est le plus important de la région. Y ont été formés, outre les fils Croizé, nombre d'apprentis qui deviendront des sculpteurs parmi les plus habiles. Jean-Yves Veillard, ancien conservateur des Musées de Rennes et auteur d'un opuscule sur les Croizé, nous apprend que justement " En 1836, Jean-Charles Croizé est établi au bourg de Pacé; il est dans sa soixantième année. Trois de ses fils - du second au ...

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... quatrième - travaillent avec lui; à cela, il faut ajouter un jeune ouvrier de seize ans; soit un atelier de cinq personnes. L'aîné de ses fils, Julien-Charles, est aussi implanté au bourg et emploie deux ouvriers. Cinq ans plus tard, la taille du premier atelier s'est légèrement modifiée. A la place du jeune ouvrier de seize ans, ce sont deux compagnons de vingt-cinq ans. A plus de soixante-cinq ans, Jean-Charles Croizé reste le patron et, en dehors de l'aîné, aucun des trois autres qui ont entre vingt-trois et trente ans, n'a cherché à s'établir à son compte. En 1846, (Jean-) Charles Croizé est toujours recensé comme menuisier (il a soixante douze ans) et a gardé avec lui son plus jeune fils. "

Lorsqu'il prend la succession de son père, Charles II Croizé utilise tout d'abord une typographie de signature exclusive "CROIzé" entre environ 1813 et 1826, mais avec cependant la même signature "CROIZÉ" sur les deux exceptionnelles armoires de 1824 (Collection du Musée de Bretagne) et de 1825 (et avec pour toutes une très particulière datation du 28 du mois). Après 1826 on ne lit plus au dormant des armoires que la signature plus évasive (ou globale) "FAIT (ou FAITE) PAR CROIZÉ". En effet ses fils, Julien-Charles (pour un temps, puisqu'il s'installera à son propre compte), puis Pierre-Jean (le second, né en 1811), et enfin Charles-Pierre et Jean-Marie, sont désormais à ses côtés et le secondent, et pour certains en tant que maîtres-sculpteurs, dans un atelier qui compte également quelques autres compagnons.
Cette armoire est donc une fabrication de l'atelier Croizé dont elle porte la signature, sans qu'il soit possible d'en déterminer l'auteur avec certitude, même si nous penchons pour un travail de la main de Charles II Croizé.
Quoiqu'il en soit elle est sculptée d'éléments décoratifs de l'atelier parfaitement reconnaissables, en particulier les colonnes ioniques aux moulures des panneaux supérieurs, un cœur au centre de la traverse basse qui est à considérer comme une véritable signature figurative des Croizé, des galbes de pied parfaits (que ne réussissent jamais aussi bien les autres menuisiers du pays de Rennes), un fronton de corniche particulièrement bien travaillé et enfin une grande finesse de sculpture associée à une parfaite grâce des courbes sans le moindre heurt ou rigidité.


On pourra se reporter à notre exposé sur les Croizé dans lequel cette armoire figure : http://antiquites-gledel-philippe.chez-alice.fr/le_Mobilier_du_pays_de_Rennes.htm#Les-Croize

Bibliographie :
LES BEAUX MEUBLES RUSTIQUES DU VIEUX PAYS DE RENNES - Dr. Jambon / Ed. Laffitte
MENUISIERS ET MOBILIER DU PAYS DE RENNES - Gwénaël Baron / Ed. Apogée


État :
Très bel état d'origine de l’ensemble, petites restaurations d'usage
(et une greffe effectuée d'origine à l'atelier).
Ce meuble a été l'objet d'une restauration particulièrement approfondie,
sa patine profonde d'origine ravivée par égrenage-polissage-remplissage
et une mise en cire méticuleuse est absolument superbe.

Dimensions :
hauteur 2,49 m x largeur 1,42 m x profondeur 0,60 m
(hors débords de corniche pour ces deux dernières).

Conditions générales de livraison :

Pour tout objet ou meuble à partir de 5.000 euros, nous livrons nous-mêmes gratuitement partout en France (et parfois même au delà), il y a possibilité d'obtenir cette même prestation pour des pièces de moindre valeur suivant la destination et le délai.

Antiquités Philippe Glédel

XVIIIe siècle
Commode bordelaise en acajou massif
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7 000 €

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