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Théodule Ribot (1823–1891) - Portrait de la mère de l'artiste
Théodule Ribot (1823–1891) - Portrait de la mère de l'artiste - Tableaux et dessins Style Napoléon III Théodule Ribot (1823–1891) - Portrait de la mère de l'artiste - Galerie de Lardemelle
Réf : 115038
4 500 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Théodule Ribot (1823–1891)
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 26 cm X H. 33.5 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Théodule Ribot (1823–1891) - Portrait de la mère de l'artiste
Galerie de Lardemelle
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Peintures et dessins du XIXe siècle


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Théodule Ribot (1823–1891) - Portrait de la mère de l'artiste

Augustin Théodule RIBOT
(Saint-Nicolas-d’Attez, 1823 – Colombes, 1891)

Portrait de la mère de l’artiste

Huile sur toile
Signée en bas à gauche
33,5 x 26 cm

C’est en 1823, le 5 aout, à Saint-Nicolas-d’Attez, tout près de Breteuil dans l’Eure, qu’Augustin Théodule Ribot naquit. Son père, Michel-Nicolas Ribot, géomètre et percepteur, occupait une ancienne dépendance ecclésiastique, et c’est à l’ombre de la veille église de Saint-Nicolas que l’enfant grandit. Instruit par son père, il ne fréquenta point l’école et dans cette éducation libre, faite au grand air, le jeune Ribot puisa peut-être ces premiers sentiments d’indépendance qu’il devait déployer plus tard. Prédestiné par son père à l’école des Arts et Métiers de Châlons, le fils au moment des récréations aimait à barbouiller des apparences de bonshommes et de paysage avec les couleurs dont son père se servait pour les travaux de sa profession. Celui-ci utilisa ...

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... sans doute les dispositions de son fils et Théodule Ribot dut, vers quinze ou seize ans, prendre une part active aux lavis demandés à son père géomètre. La ville d’Évreux en possède plusieurs signés « Ribot, 1839-1840 » et il n’est pas téméraire de penser qu’elle détient, sous la signature du père, les premières œuvres « coloriées » du fils.
Un malheur imprévu vint bouleverser toute l’existence de la famille. M. Ribot mourut ; la liquidation de la succession fut laborieuse et laissa sans ressources tous les siens. Le jeune Théodule Ribot, resté le seul soutient de sa mère et de ses sœurs (elles étaient cinq ou six), dut, pour assurer leur vie matérielle, chercher un travail quelconque. Familier avec les chiffres, il trouva, par relations, un emploi de comptable chez un drapier d’Elbeuf. Il y resta quatre ans puis quitta les lieux pour tenter fortune à Paris. Il s’essaie alors sans répugnance à toutes les besognes et le soir, après le labeur fatiguant et vulgaire de la journée, Ribot, revenant à l’art, dessinait et peignait le plus souvent à la clarté de la lampe ; et c’est de cette époque, à l’exécution de ces études peintes ou dessinées faites dans ces conditions de lumière toute spéciale, qu’est due, sans conteste, son habitude des violentes oppositions de blancs et de noir.
Petit à petit, Ribot rapprocha son métier de sa passion et finit par entrer dans l’atelier de Glaize, qui le chargea, dès le début, de peindre les fonds d’architecture de ses tableaux. La consécration arriva pour lui en 1861 ou six de ses toiles furent admises au Salon de Paris et agréablement accueillies.
Ainsi Ribot, peintre autodidacte, affranchi et solitaire, n’en fut pas moins au cœur de la scène artistique de son temps, dont il partagea alors l’essentiel des Salons et des expositions provinciales. Beaucoup d’artistes, parmi lesquels Boudin, Roll, Fantin-Latour, Gervex, Monet ou Raffaëlli, furent, du vivant de l’artiste, sensible à sa peinture, marquée par une forme éminemment singulière de réalisme. Le goût pour les traditions populaires, l’attention portée aux petites gens, la simplicité austère des objets et des lieux représentés, le choix d’une peinture ténébriste au puissant clair-obscur, sont quelques-unes des caractéristiques de sa peinture. L’artiste partage aussi avec certains de ses contemporains le refus de théâtraliser, une forme de réserve, de retenue bien caractéristique, qui dessine un point d’accord remarquable entre son œuvre et sa vie, toutes deux également discrètes.
En 1871, Ribot s’installe en région parisienne et installe son atelier à Colombes où il finira son œuvre et ses jours.
Reconnu alors de tous, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1878 et promu officier en 1887. Il décède le 11 septembre 1891 dans sa maison de Colombes.

Ribot, à son habitude, nous livre ici un portrait intimiste de sa mère, qui fut à ses débuts, à l’instar de sa femme et de son fils, un de ses tous premiers modèles faute de moyens financiers.

Musées : Buenos Aires, Bilbao, New York, Cleveland, Amiens, Besançon, Bordeaux, Caen, Courbevoie, Lille, Lyon, Marseille, Paris (Mus. d’Orsay, Petit Palais) Reims, Roubaix ; Rouen, Toulouse, Troyes, Budapest, Amsterdam (Rijksmuseum), Glasgow, Oxford (Ashmolean Mus.)…

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