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Jacques Raymond Brascassat (1804–1867) - Attelage de boucs
Jacques Raymond Brascassat (1804–1867) - Attelage de boucs - Tableaux et dessins Style Restauration - Charles X Jacques Raymond Brascassat (1804–1867) - Attelage de boucs - Galerie de Lardemelle
Réf : 114968
3 800 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Jacques Raymond Brascassat (1804–1867)
Provenance :
France
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
l. 47 cm X H. 42 cm
Tableaux et dessins Tableaux XIXe siècle - Jacques Raymond Brascassat (1804–1867) - Attelage de boucs
Galerie de Lardemelle
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Peintures et dessins du XIXe siècle


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Jacques Raymond Brascassat (1804–1867) - Attelage de boucs

Jacques Raymond BRASCASSAT
(Bordeaux, 1804 – Paris, 1867)

Attelage de boucs

Huile sur toile
Signée et datée en bas à droite
42 x 47 cm
1824

Fils d’un artisan tonnelier et d’une couturière, Jacques Brascassat naquit à Bordeaux le 30 aout 1804.
Sa formation artistique débute dès son plus jeune âge comme apprenti chez un certain Lacaze, faiseur d’attiques et de trumeaux à Bordeaux. Il est ensuite adopté, au sens propre comme au figuré, par le peintre amateur Théodore Richard qui le fait entrer à l’école de dessin de Bordeaux sous l’enseignement de Jean-Baptiste Dubourdieu. Il intègre ensuite l’École des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Louis Hersent. En 1825, il se risque au concours du prix de Rome du paysage historique. Il ne remporte alors que le second prix ne lui permettant pas d’obtenir un séjour à Rome. Cependant, grâce au soutien de la duchesse de Berry, il obtient exceptionnellement du roi Charles X une pension lui donnant ...

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... tout de même les moyens de partir en Italie. Il y passera quatre ans ou il put faire la rencontre d’autres artistes avec qui il se lia d’amitié comme Léopold Robert et Léon Fleury. A son retour, il expose ses premières toiles au Salon de Paris en 1827. Il y enverra des tableaux jusqu’en 1855 sans compter ses diverses participations aux autres Salons de province comme Toulouse, Douai, Cambrai, Montpellier, Carcassonne… Au Salon de 1831, il présente quatre paysages, le portrait de son chien et un paysage avec des chèvres et des moutons. Les critiques sont élogieuses, il obtient la médaille de première classe, il avait trouvé sa voie : peintre animalier. A compter de 1835, il se consacra donc majoritairement à la peinture animalière sans pour autant totalement renier les autres genres dont il fit encore quelques envois (nature morte en 1838, paysage en 1844, portrait en 1855…). Afin d’être le plus exact possible dans son domaine, Brascassat fréquenta l’école vétérinaire d’Alfort. Il y fit d’ailleurs la connaissance de celui qui deviendra son alter ego en sculpture : Antoine Barye. Ses succès lui permirent de s’offrir en 1857 un nouvel atelier boulevard de Clichy auquel il y accola une vaste écurie et une cour pour pouvoir peindre les animaux dans la meilleure des lumières.

En 1837, Brascassat est fait chevalier de la Légion d’Honneur et est élu membre de l’académie des Beaux-Arts en 1846. En 1848, il est élu membre de l’académie royale d’Amsterdam, en 1855, il est nommé membre du jury pour l’Exposition Universelle et en 1857, il est nommé membre de l’académie de Rio de Janeiro.
Malheureusement, à compter de 1861, sa vue devient trop faible pour qu’il puisse continuer à peindre. L’artiste décède le 28 février 1867 à Paris.

Brascassat eut entre autres pour élèves Ferdinand Chaigneau et Charles-François Daubigny.

Musées : Bordeaux, Reims, Paris (Mus. du Louvre, Mus. Carnavalet), Dijon, Beaune, Nantes, Orléans, Toulouse Houston…

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