Par Galerie de Cicco
TABLEAU "LA CORRIDA"
de Constantin TERECHKOVITCH (1902-1978)
Gouache sur papier signée en bas à gauche
Présence d'une étiquette au dos de la galerie
Paul Petrides, Paris.
Dimensions sans cadre: 40,5 x 52,5 cm
Sous cadre en verre: 56 x 67 cm
Provenance : Etiquette au dos Galerie Paul
Pétrides, Paris puis collection privée Monaco
Bibliographie :
Né près de Moscou et décédé à MONACO, peintre français d'origine russe de scènes animées ;
Après des études à l'Ecole des Beaux-Arts de Moscou, il décide de rejoindre Larionov à Paris en 1907 où il travaille à La Grande Chaumière, et avec d'autres peintres comme Chaim Soutine, il fonde un groupe que Gisèle d'Assally baptisera
«
Les Peintres de la Réalité Poétique ». En 1933, Terechkovitch réalise les décors et les costumes du spectacle des ballets russes à Monte-Carlo et en 1939, il s'engage dans la Légion Etrangère.
Après la Seconde Guerre Mondiale, il voyage et s'intéresse aux courses de ...
... chevaux qu'il aime à représenter .
Il arrive à PARIS en 1920 et s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière. II côtoie tous les peintres russes de Montparnasse, Volovic, Krémègne, et peint à leur côtés à la Ruche.
En 1923 ,il présente des œuvres au Salon d'Automne, où ses premières toiles sont acceptées en 1925.
La Galerie Henry organise la même année une exposition conjointe avec Lanskoy. Il rencontre de jeunes peintres français avec lesquels il partage la même vision exubérante de la couleur et le plaisir de peindre. Ce sont Roland Oudot, avec lequel il expose en 1926 (galerie Charles Auguste Girard), Brianchon et Legueult.
Terechkovitch voyage en Suisse en 1929, où il rencontre des collectionneurs suisses qui le soutiendront toute sa carrière.
Les liens avec la Russie soviétique ne sont pas encore coupés: il participe, avec Chagall, Zadkine et Pougny à l'exposition que la galerie Tretiakov organise en 1929. La peinture de Terechkovitch s'y remarque par la gaité des coloris, et la liberté de composition, tout en restant figurative. Les sujets qui font alors son succès tournent autour de la nuit et des danseuses de music-hall.
Terechkovitch peint les chevaux et le monde des courses, réalise de nombreux portraits dont ceux de ses amis peintres (Vlaminck, Soutine). Sa carrière prend un tour international, il expose à Genève en 1934, puis à Chicago et New York en
1937.
A la déclaration de guerre, il s'engage dans la Légion étrangère puis sert dans l'armée française.
Démobilisé en 1940, il s'installe en zone non occupée.
Pendant l'occupation, il continue à peindre, expose en 1942 chez Pétridès.
Après la guerre, il s'installe à Paris dans une maison atelier rue Boulard. Il enchaine exposition sur exposition.
Avec huit peintres de ses amis, Giselle d'Asailly, journaliste et critique d'art, le dénomme peintre de la réalité poétique.
Le succès public de l'œuvre de Terechkovitch ne faiblit pas. Il partage sa vie entre Paris et le midi et fait de nombreux voyages pour renouveler ses sujets, dont en 1964 plusieurs mois en Asie.
Il expose toujours chez Pétrides ( 1969, 1971 et 1979) ainsi que galerie Matarasso à Nice.
En 1986, le musée municipal de Menton lui consacre une grande rétrospective.