Par Galerie Thierry Matranga
Tableaux anciens, dessins, sculptures, objets religieux
Sculpture en chêne. Normandie ou Picardie, milieu du XVIe siècle
La sainte martyre est représentée debout, l'empereur Maximin, son persécuteur, à ses pieds. Elle tient dans sa main gauche un livre ouvert, symbole de son érudition, et dans sa main droite l'épée qui s’abattît sur sa tête. Une pointe en fer sur le ventre de l’empereur servait probablement à tenir la roue cassée, symbole de son martyr, aujourd'hui manquante. Dans un élégant contrapposto, Catherine offre un déhanché gracieux à notre regard : silhouette élancée, taille étroite et haute, tête légèrement inclinée vers la gauche, épaule droite relevée, donnent l’illusion d’un mouvement ondulatoire tel un pas de danse. Notre sculpture est à rattacher aux productions septentrionales de la France dans cette seconde moitié de la Renaissance, en particulier celles que l’on trouve en Normandie ou en Picardie.
Hauteur : 63 cm
Sainte Catherine d’Alexandrie : La principale source venant ...
... nourrir l’hagiographie de sainte Catherine est la Légende dorée de Jacques de Voragine écrite au XIIIe siècle. L’ouvrage rapporte que la vierge martyre d’Alexandrie qui a vécu au IVe siècle, connue pour son immense érudition, était la fille d’un roi. Convertissant de nombreux patriciens par ses paroles savantes et péremptoires, puis rejetant les avances en mariage de l’empereur Maximin II Daia car elle était mariée au Christ, il fut décidé qu’elle serait broyée par des roues garnies de scies et de clous. Celles-ci furent brisées par l’intervention divine et la sainte fut condamnée à la décapitation.
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