Par Antiquités Garnier
Reproduction fin 19e siècle d'un objet d'art de la Renaissance
Cuivre galvanique doré, plomb, écaille de tortue, ivoire.
Voilà un éléphant caparaçonné dont le corps s'ouvre pour faire pot à épices , salière , boite. Il fut le moulage d'un objet d'art dont les princes Européens étaient friands. Ces objets mêlaient des éléments antiques , Islamiques , des parties d'animaux exotiques quasi inconnus en Europe à l'époque des premières explorations , et ce à des travaux d'orfèvrerie ou de bronze faits en Europe. François Premier affectionnait ces « curiosités » , on pensera à la salière de Cellini faite pour lui. Les Princes d'Europe comme les Médicis , l’Électeur Christian Premier , pour n'en citer que deux parmi tant d'autres , créèrent des collections inouïes de luxe , de virtuosité technique , de matières rares et ardues à travailler. L'éléphant originel au nôtre appartint ou appartient encore à une de ces collections. Le cuivre ...
... galvanique naquit avec l'utilisation de l'électricité et fut mis au point vers 1850.
Il permit des moulages d'une précision quasi microscopique puisque le cuivre se dépose atome par atome en quelque sorte , et on put reproduire des motifs très délicats , comme pour ici les détails du caparaçon de l'éléphant.
Doublée de plomb ou d'étain , la matière était alors dorée , argentée ou même peinte.
Cette technique peu connue fut aussi utilisée pour des projets prestigieux , par exemples les monumentales statues de l'Opéra ( 7 mètres) faites par la maison Christofle et Cie.
Ressources : Trésors des Princes d'Europe.
Etat :
Excellent état d'origine.
Le faible pourcentage d'ivoire dans cet objet et son âge le rendant pré-convention , l'excluent de la nécessité d'être justifié par un CITES.
Dimensions :
Hauteur : 25 cm , longueur : 28 cm , largeur : 15 cm .
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