Par Galerie Delvaille
Mobilier français du XVIIIe siècle et Tableaux fin du XIXe début du XXe siècle
Pierre-Eugène Montézin est né à Paris en 1874. Dès son plus jeune âge, il observe les créations de son père, dessinateur de dentelles de renom.
A 17 ans, il est engagé comme apprenti dans une maison de décoration où il peint des panneaux à fleurs et crée des ornements originaux.
Artiste autodidacte de talent il n’est rattaché à aucun atelier. Véritable amoureux de la nature, il développe un talent exceptionnel de paysagiste grâce à un sens aiguisé de l’observation. Sensibilisé dès son enfance par son père, grand passionné de pêche et de chasse. Lors de ses escapades dans les environs de Paris, Montézin l’accompagnait régulièrement. Il y découvrait les paysages de campagne et marchait le long des rivières, où il se sentait en communion avec la nature et pouvait en apprécier sa beauté et sa diversité.
Pierre-Eugène Montézin est un peintre visionnaire. Sa touche moderne ne correspond pas aux attentes de l’académisme de l’époque. A ...
... l’âge de 19 ans il décide de présenter ses œuvres au Salon des Artistes Français à Paris qui lui refuse l’accès, et cela pendant dix ans. Mais l’artiste ne renonce pas. A force de ténacité et de persévérance, le Salon lui ouvre ses portes en 1903.
En 1907, il obtient la médaille de 3ème classe et en 1910 la médaille d’or de 2ème classe.
1914, la guerre éclate. Montézin s’engage et part combattre sur le front. A la fin de la guerre, il est décoré de la Médaille Militaire. Pendant le conflit il continue à peindre dès que l’occasion se présente. Il laisse quelques souvenirs de son passage à Soissons, peignant les ruines de la Cathédrale et celles de l’abbaye de Saint-Jean-des-Vignes.
Dès 1919, il s’adonne pleinement à son art et commence à en vivre. En 1920, il reçoit le Prix Rosa Bonheur.
1922, la galerie Georges Petit lui consacre une exposition à Paris. Grâce à la vente de ses œuvres il peut s’acheter un terrain à Neuilly-sur-Seine et faire construire une maison avec un grand atelier qu’il habitera jusqu’à sa mort.
1923, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.
1925, il achète une maison de campagne à Veneux-les-Sablons, petit village proche de Moret-sur-Loing. Dès lors il partage sa vie entre la ville et la campagne.
1932, il obtient la médaille d’honneur du Salon des Artistes Français. Depuis 1897, aucun peintre paysagiste n’avait reçu cette reconnaissance après Harpignies.
1933, il est promu Officier de la Légion d’Honneur puis élu à l’unanimité Président du Jury des Artistes Français. Cette même année il expose à la Galerie Charpentier 237 toiles représentant cinq années de travail.
1934, il séjourne quelques mois en Bretagne, puis en 1935 à Venise et parcourt l’Italie.
1938, il expose à la Galerie Durand-Ruel sur le thème « la vie à Paris, la vie à Nice » où il présente 17 toiles sur Paris et 23 sur Nice.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il part en 1940 avec sa famille quelques temps en Creuse où il peint énormément.
Le 5 Juillet 1941, il est élu membre de l’Institut de France à l’académie des Beaux-Arts, au fauteuil d’Edouard Vuillard.
1946, Montézin part en Bretagne. En se rendant à Moëlan-sur-Mer pour peindre sur le motif, il décède à l’âge de 72 ans, ses toiles et sa boite de couleurs accrochées sur le dos.
Musées :
Paris, Petit Palais
Paris, Musée d’Art Moderne de la Ville Dijon, Musée des Beaux-Arts Lille, Musée des Beaux-Arts Lille, Petit Palais
Roubaix, Musée d’Art et d’Industrie
Rouen, Hôtel de Ville
Bibliographie :
Bénézit, Gründ édition, Tome 9, p. 783-784
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