Nature Morte avex corbeille de fleurs - Laura Bernasconi ( XVIe - XVIIeI siècle )

... intentions éminemment décoratives, brillamment réalisées même si la douce légèreté recherchée des pétales apparaît dans certains cas - les anémones et les tulipes - légèrement durcie avec des effets qui frôlent le cristallin.
                        
Les objectifs d'une « noble décoration ornementale » sont brillamment atteints, grâce à une parfaite maîtrise d'un schéma de composition déjà éprouvé dans la seconde moitié du XVIIe siècle par toutes les écoles spécifiques d'Italie, dans le sillage direct de Mario Nuzzi, qui s'était lui-même inspiré de la tradition hollandaise du XVIe siècle. En fait, le résultat semble être en ligne avec ceux de l'encore mystérieux - plus pour son identité précise que pour ses œuvres maintenant abondamment concentrées - Francesco Mantovano, et aussi avec plusieurs exemples attribués à la famille Stanchi, se terminant par le « géniteur » susmentionné de ce sujet en Italie, avec lequel l'auteur de ce « Vaso di Fiori » a même une relation directe.
                       
L'idée qu'elle était la meilleure parmi les élèves de Mario, au point de prendre son nom, a été reprise par Onofrio Giannone et, plus tard, par l'abbé Lanzi (qui dit d'elle que « la meilleure de toutes, c'est celle qui l'a imité »), écrit De Marchi, précisant la « dérive » de Bernasconi d'une objectivation réaliste originale à une adhésion baroque, en phase avec les exigences décoratives conventionnelles de l'aristocratie romaine, il a souligné sa morphologie florale typique, qui a rendu possibles de nouvelles identifications, telles que celles illustrées dans l'essai cité. C'est pourquoi je pense que, selon les considérations ci-dessus, le « Vase à fleurs » examiné ici est d'une grande pertinence.