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Maurice Leloir (1853-1940) - La marchande d’étoffes
Réf : 78824
3 900 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Maurice Leloir (1853-1940)
Provenance :
France
Materiaux :
Aquarelle signée en bas à droite
Dimensions :
l. 21.5 cm X H. 28.5 cm
Galerie Delvaille
Galerie Delvaille

Mobilier français du XVIIIe siècle et Tableaux fin du XIXe début du XXe siècle


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Maurice Leloir (1853-1940) - La marchande d’étoffes

Ecole française
Dimensions : H. 28,5 x L. 21,5 cm (avec cadre : H. 33,5 x L. 26.5 cm)

Maurice Leloir est issu d’une famille de peintres et d’illustrateurs. Elève de sa mère Héloïse née Collin (1820-1873), dessinatrice pour gravures de mode, puis de son frère Louis (1843-1884) qui fut deuxième prix de Rome en 1861, Maurice eut une carrière calquée sur celle de son frère aîné.
La guerre de 1870 l'ayant empêché de poursuivre ses études aux Beaux-Arts, il se tourna vers l'illustration d'ouvrages classiques, ce qui accrut son goût pour le costume ancien et particulièrement celui du XVIIIe siècle. Cet intérêt particulier le poussa à devenir érudit en ce domaine peu étudié à cette époque, sauf par les costumiers de théâtre ou les peintres de genre historique. C'est dans ce milieu artistique qu'évoluaient les Leloir. Ils se lièrent avec des peintres tels qu'Édouard Detaille, Gustave Jacquet, François Flameng, Robert de Cuvillon, Jules Worms, ...

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... portraitistes et spécialistes du genre historique, et qui avaient rassemblé des costumes anciens dans leur atelier.
La carrière de Maurice Leloir se confond avec celle de son frère jusqu'à la mort de ce dernier, que ce soit pour des travaux d'illustrations ou les activités de la Société des aquarellistes français fondée en 1878 dont ils furent membres tous deux, ainsi que leur cousin germain le peintre officiel Édouard Toudouze, auteur des tapisseries du parlement de Bretagne à Rennes.
À cette époque, Leloir est considéré comme le spécialiste infaillible des scènes historiques, et à ce titre il est sollicité par les imprimeurs de travaux publicitaires pour les maisons de nouveautés, épiceries fines et hôtelleries.
Jusque dans les années 1920, on trouve sa signature sur les images du Bon Marché, les étiquettes et éventails de La Bénédictine, du vin Calvet, du champagne Clicquot ou du chocolat du Planteur. Par ailleurs, on lui commande alors des ensembles décoratifs, tels que le salon de la villa Tijuca d'Antonin Bordes à Saint-Jean Cap-Ferrat en 1903 avec des scènes de Trianon et Versailles au XVIIIe siècle et, en 1923, des scènes époque Louis XIV au plafond et sur les frises du salon de thé de la marquise de Sévigné boulevard de la Madeleine ; enfin, il est appelé à Hollywood par Douglas Fairbanks en 1928 pour créer les costumes et décors du film Le Masque de fer.
Connu dès les années 1880 comme un peintre à la minutie « archéologique » en matière de costume et comme collectionneur, il adhérait pleinement à l'esprit de l'Union centrale des arts décoratifs et de ses expositions, ainsi qu'aux créations contemporaines de musées régionaux ou historiques, sans oublier les musées rétrospectifs des Expositions universelles. Pour celui de 1900, la place du costume et de ses accessoires fut particulièrement importante et de nombreux collectionneurs furent sollicités, tandis que Leloir y tint une place de premier plan.

Musées :
Paris, Musée de l’Armée
Paris, Bibliothèque Nationale de France

Bibliographie :
E. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ edition, 1999, tome 8, page 477.

Galerie Delvaille

Dessin, Aquarelle & Pastel Napoléon III

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