Par Floris van Wanroij Fine Art
Tableaux de maîtres anciens, sculptures & objets d’art de la Haute Epoque
La Vierge à l’Enfant sur le croissant de lune
Malines
Gothique tardif | Fin du 15e siècle | Vers 1490/1500
Noyer | Avec polychromie et dorure d’origine | Marqué de la marque de guilde à trois barres Malines au verso
H. 47 cm. L. 18,5 cm.
PROVENANCE
Collection privée M. et Mme E. Zeberg, Boechout, Belgique ;
Avec J. Zeberg Antiques NV, Anvers, 1988, où elle a été acquise par ;
Collection privée, Anvers
LITERATURE
Boccador, J. & Bresset, E. (1972). Statuaire médiévale de collection. Milan: Les Clefs du Temps, Vol. II, p. 150, ill. 153
LITTÉRATURE DE RÉFÉRENCE
Guillot de Suduiraut, S. (2001). Sculptures brabançonnes du musée du Louvre. Bruxelles, Malines, Anvers, Xve-XVIe siècle. Paris: RNM, pp. 26, 30-32, 42, nr. 10;
Cayron, F. & Steyaert, D. (2019). Made in Malines. Les statuettes malinoises ou poupées de Malines de 1500-1540. Étude matérielle et typologique. Brussels: IRPA/KIK, pp. 26-27, 87-88, ill. 0.2b, ill. ...
... 2.61a-2.61f
EXPERTISE
Avec l’expertise de Mme J. Zeberg, Vice-présidente de la Chambre Royale des Antiquaires de Belgique, décédée le 6 mai 1988
CATALOGUE NOTE
Comme le soulignent Boccador et Bresset (1972, p. 150), la présente sculpture, qui est nettement marquée de la marque de la Guilde à trois barres de Malines, est nettement moins caractéristique que le type typique de la Madone de Malines et exceptionnelle par sa grande qualité. Là où le front rond et les yeux en amande sont typiques de la sculpture de Malines, le bas du visage est nettement plus net. La plasticité de la présente sculpture, avec ses plis profondément sculptés, tranchants et volumineux, témoigne de l’influence stylistique de la sculpture bruxelloise. La physionomie distincte, le maniement de la draperie et la position de l’Enfant Jésus sont comparables à une Vierge à l’Enfant de Malines qui est conservée dans la collection du musée du Louvre, à Paris, (inv. nr. RF 1788 ; Guillot de Suduiraut, 2001, p. 26, 30-32, 42). Cayron et Steyaert rattachent la sculpture de Louve à un groupe de sculptures de Malines, peut-être sculptées par la même main ou le même atelier. Ce groupe se caractérise par des traits stylistiques distinctifs, tels que le traitement particulier du visage de forme triangulaire – avec un front large et un menton pointu – de grands yeux avec des globes oculaires exorbités et une petite bouche aux coins pincés (2019, p. 87-88, ill. 2.61a-2.61f). On peut dire que la présente sculpture se rapporte à ce groupe.
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