Jacob et Rachel au puits – Attribué à Sébastien Bourdon (1616 – 1671)

... huile sur toile en tondo diamètre 33 cm – Lot 1 vente Artcurial 28/03/2012
- Antoine et Cléopâtre – Huile sur toile en tondo diamètre 34,5 cm – Lot 15 Picard Jean-Louis 19/06/1996.
- Dieu apparaissant à Noé – huile sur toile en tondo diamètre 23 cm – Lot 23 Köhn 21/05/1998.

Tant dans la composition que dans le chromatisme, tout nous renvoie vers l’art de Nicolas Poussin.

Notre peinture est ceinte dans un cadre à vue ronde en bois et pâte doré.
Diamètre 32 cm – Dimensions hors tout : 41 x 41 cm
Vendu avec facture et certificat d'expertise.

Jacob et Rachel : Dans la religion juive Jacob et Rachel sont les piliers d’Israël. Ils incarnent le patriarche et la matriarche. Jacob rencontre Rachel près d’un puits où son troupeau se repait. Au premier regard, il est bouleversé par sa beauté. Quand il apprend qu’elle est sa propre cousine, fille de son oncle Laban, il ne se décourage pas et est prêt à tous les sacrifices pour obtenir sa main. Laban exige de lui sept années de travail avant de lui accorder le mariage. Mais à l’issue de cette période, il ne convolera pas avec sa bien-aimée car la coutume interdit à la cadette d’une famille de se marier avant son aînée. Laban lui donne donc Léa pour épouse, mais l’amour que Jacob voue à Rachel est toujours plus fort. Laban exige alors de son neveu qu’il travaille sept années de plus pour prétendre à la main de Rachel. Son but atteint, Jacob aura une progéniture nombreuse avec Léa et ses amours avec Rachel s’avèreront stériles jusqu’à la naissance de Joseph. Les douze fils de Jacob seront les fondateurs des douze tribus d’Israël.

Biographie :
Sébastien Bourdon (Montpellier 1616 – Paris 1671) est le fils d’un maître peintre sur vitraux. D’une grande précocité, il est signalé sur les routes du Sud de la France dès l’âge de 14 ans, brossant des portraits de bourgeois. Cette vie itinérante le conduit à Rome alors qu’il n’a que 18 ans. Sa rencontre avec Nicolas Poussin et Claude Gellée sera une révélation et, grâce à un exceptionnel talent d’imitateur, il compose des tableaux ressemblant à s’y méprendre à ceux des deux célébrités. Certaines anecdotes de l’époque le décrivent même comme un contrefacteur de génie.
De retour à Paris en 1637, la consécration arrive après qu’il ait été choisi par la corporation des orfèvres pour le May de Notre-Dame. Son Crucifiement de saint Pierre fait l’unanimité et Bourdon est reconnu comme l’un des plus grands peintres de son temps. Abordant tous les genres: paysages, portraits, tableaux historiques ou scènes de genre, son œuvre foisonne.

Bibliographie :
• THUILLIER Jacques, Sébastien Bourdon. Catalogue de l’exposition « Sébastien Bourdon, 1616-1671, rétrospective » au musée Fabre de Montpellier. RMN 2000
• COUSINIE Frédéric. Sébastien Bourdon, Tactique des images. Editions 1 :1, 2011.
• PONSONAILHE Charles. Sébastien Bourdon, sa vie et son œuvre. Slatkine reprints. 1993
• MEROT Alain, Poussin, Hazan, 2011.