Giuseppe Mascarini (1877- 1954) - Mère et enfant

... développent dans le climat de renouveau général. Les influences de thèmes tels que le symbolisme, le divisionnisme, peuvent être trouvées dans ses peintures des premières décennies du 900. Les grandes toiles "Il sogno" (Le rêve) 1909, "La visitaatrice" (Le visiteur) 1909, "Ballata antica" (Ancienne ballade) 1916 et les grands paysages alpins appartiennent à cette période, où la tripartition des horizons, le divisionnisme, les cieux qui mènent vers l'infini, la perception visuelle rappellent Puvis Chevannes, Hodler et Segantini.
Mascarini aime la montagne et pendant ses vacances d'été, le magnifique Val Bregaglia est le cadre de nombreux paysages qu'il dépeint. Mais Mascarini ne peint pas seulement des paysages mais aussi des figures, car la nature et l'humanité sont deux termes qui sont tout aussi vivants en lui et qui génèrent tous deux de l'inspiration.
Dans ses peintures de figures, il préfère observer plutôt qu'interpréter arbitrairement, se rapprocher le plus possible du sujet plutôt que de le charger de significations extrêmes. Ses coups de pinceau, la force du dessin et la chaleur suggèrent toujours une vision de calme serein et familier, une unité de ton chaleureuse, une mesure, un élan contenu et spontané.
Il expose à la Biennale internationale de Venise depuis 1900. Participe à la Quadriennale de Rome, à l'International de Turin, à toutes les expositions sociales de la "Permanente" de Milan, à l'exposition annuelle des beaux-arts de Brera, allaa à San Francisco en 1915. Il organise des expositions personnelles à Busto Arsizio en 1920, à la Bottega di Poesia de Milan en 1926, à la galerie Scopinich de Milan en 1931. En 1942, il organise une autre exposition personnelle à la "Permanente". Après la guerre, il recommence à exposer aux Biennales de Venise et aux expositions de groupe dans la région de Milan.