Par Tomaselli Collection
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Dans cette œuvre, nous pouvons voir une clairière arborée qui s’ouvre sur un bras de la Loire. En arrière-plan, l’artiste laisse deviner les contours légèrement embrumés de la tour médiévale du village de Saint-Maurice-sur-Loire (aujourd’hui Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire).
Les tons sont délicatement nuancés entre les verts profonds du premier plan et les teintes plus douces, gris bleuté et ocre, de l’horizon. Cette gamme chromatique renvoie à la couleur des roches anthracifères de ce bassin volcano-tectonique de la vallée de Loire.
Émile Noirot nait le 5 juin 1853 à Roanne (Loire) et décédé le 5 juin 1924 à Le Bourzat, dans la commune de Saint-Germain-des-Fossés (Allier).
Issu d’une famille d’artistes, il est le fils de Louis Noirot (1820–1902), peintre lithographe. Son apprentissage artistique débute auprès de son père avant de se poursuivre à Paris à partir de 1874.
Le peintre peint alors sur le motif au sein de la forêt de ...
... Fontainebleau notamment sous la tutelle de Camille Corot, Louis Français et Charles-François Daubigny, qui influencent son orientation vers la peinture de paysage en plein air. Il suit aussi les conseils d’Auguste Ravier, avant de revenir dans le Roannais (de 1881 à 1920) où il s’attache à capturer les paysages ligériens.
Tout au long de sa carrière, Émile Noirot demeure profondément attaché à la région roannaise, au Forez et au Bourbonnais dont il affectionne les effets de soirs, les bocages et sous-bois ainsi que les étangs noyés de brume.
Les talents d’Émile Noirot furent reconnus sur la scène nationale et internationale. En 1889, son tableau Le rocher de la Madone reçoit une mention d'honneur lors de l'Exposition universelle de Paris. En 1893, Le Saut du Perron est présenté à l'Exposition universelle de Chicago, tandis que Lever de lune à Saint-Maurice décroche une médaille de deuxième classe au Salon de la même année.
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