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"Embrione" sculpture en verre de Livio SEGUSO, 1972
"Embrione" sculpture en verre de Livio SEGUSO, 1972 - Verrerie, Cristallerie Style Années 50-60 "Embrione" sculpture en verre de Livio SEGUSO, 1972 - Galerie Latham "Embrione" sculpture en verre de Livio SEGUSO, 1972 - Années 50-60 Antiquités - "Embrione" sculpture en verre de Livio SEGUSO, 1972
Réf : 115565
1 850 €
Époque :
XXe siècle
Signature :
Livio Seguso
Provenance :
Italie
Materiaux :
Verre
Dimensions :
L. 13 cm X H. 32 cm X P. 13 cm
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Galerie Latham
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Arts Décoratifs du XX ème siècle


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"Embrione" sculpture en verre de Livio SEGUSO, 1972

Sculpture en cristal transparent « corroso » (dépoli à l’acide), base en verre gris, 1972. Une étiquette « Livio Seguso » sous le socle.


Né à Murano en 1930, issu d’une grande famille vénitienne du verre (la fabrique Seguso existe depuis 1397), Livio Seguso débute très jeune dans ce domaine, d’abord comme élève puis assistant du grand maître-verrier Alfredo Barbini. Il y reste jusqu'en 1959, date à laquelle il est nommé lui-même nommé maître chez Salviati & Co. Il devient alors l'interprète idéal des créations de Luciano Gaspari. En 1969, Livio Seguso ouvre sa propre verrerie, devenant ainsi à la fois entrepreneur et sculpteur. Il associe le verre au marbre, au granit et au bois et joue d’élégants effets optiques dans sa mise en forme toujours plus abstraite du verre. En 1981, au musée Ca' Pesaro de Venise a lieu une rétrospective de son oeuvre. L’exposition est très appréciée tant par le public que par les médias, et sa reconnaissance en ...

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... tant qu’artiste verrier devient alors internationale. En 1990, Livio Seguso vend son entreprise, mais continue à travailler comme sculpteur-verrier. Il réalise également des collages et des acryliques sur toiles. Depuis 2003, il a été plusieurs fois invité en résidences à la Pilchuck Glass School, un centre international d'enseignement et d'expérimentation de l'art du verre situé sur le campus de Stanwood, dans l'État de Washington (USA). Une exposition rétrospective « Livio Seguso. In principio era la goccia » », assortie d’une imposante publication, a été organisée du 15 octobre 2020 au 12 Avril 2021 au Musée du Verre de Murano. L a pièce que je vous propose aujourd’hui y est présentée, dans une version transparente. De nombreuses oeuvres ont été exposées et intégrées dans de grands musées internationaux, parmi lesquels le National History Museum de Taïpeï (Taïwan) en 2008 et le Venetian Glass Museum de Hakone, au Japon, en 2014.



Dans les année 70, la réflexion plastique de Livio Seguso accordait une place importante à une analyse de la figure humaine, puis à des formes germinatives ou biomorphiques, qui sont succédées en séries abstraites visant à traduire les aspects fondamentaux de la vie. Ses formes toujours plus fluides et arrondies atteignent à une forme de sublimation de l’harmonie universelle, de la vitalité. On peut y percevoir l'influence des grands maîtres de la sculpture moderne tels que Arturo Martini, Henry Moore, Constantin Brancusi ou Hans Arp. À partir de 1972 (année de sa première participation personnelle à la Biennale de Venise), l'artiste prend plus grande conscience de l’importance de la puissance du feu dans l’exécution de ses sculptures. Il en fait une valeur fondamentale dans la réalisation de l'œuvre. Il place la masse de verre chaud dans un équilibre raisonné entre poids et chaleur et, par des mouvements diversifiés de la barre de fer qui la porte, il fait prendre au verre la forme qu'il imaginait déjà inhérente à la matière elle-même, en poursuivant toujours son idéal créatif. En utilisant uniquement la chaleur comme moyen technique, ces formes prennent alors vie avec plus d’autonomie et de naturel, en prenant mieux en compte la lumière par rapport à leurs formes propres. Les tentations de la couleur disparaissent chez lui définitivement de son univers créatif au cours de ces années 70, de même que toute référence à la tradition. Ses formes apparaissent de plus en plus essentielles dans leur transparence, mues par un désir de pureté absolue et de dynamisme spatial, s’appuyant sur la seule valeur optique de la matière et sur la lumière qu’elle génère.

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