Par Galerie FC Paris
Tableaux anciens et sculptures des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles
Huile sur cuivre
Présentée dans un cadre de style dit à « Cassetta » en placage de palissandre et filets d’os
Dimensions totales : 42 x 35 cm. Le cuivre seul : 30 x 23 cm
Jacqueline de Bueil, Comtesse de Moret
Jacqueline de Bueil est née en 1588, elle est la fille de Claude de Bueil (1537-1596), seigneur de Courcillon et de La Marchère, compagnon d'armes d’Henri IV et de Catherine de Montecler (1565-1596). Nièce du grand échanson de France, Jean VII de Bueil, elle passe de temps en temps à la Cour du roi... Ce dernier l'aperçoit, et s'éprend dans l'instant de cette « fontaine de jouvence », il se met en quête, sur le champ, d'un moyen de l'attirer dans son lit. Il ne trouve rien de mieux que d'offrir trente mille livres à sa grand-mère, Jacqueline de La Trémoïlle, presque octogénaire. Très jeune et sans fortune, elle exige du roi qu'il la marie à un gentilhomme de bonne famille. Le roi lui choisit un époux, Philippe de Harlay de Champvallon, comte de ...
... Césy, qu'elle épouse le 5 octobre 1604, à six heures du matin, à Saint-Maur-des-Fossés. Malgré ses frasques nocturnes dans Paris en compagnie le plus souvent de Bellegarde et Roquelaure, et suivi des pages de la chambre de service arborant leur flambeau (et notamment par le jeune Racan).
Le roi lui est suffisamment attaché pour lui offrir, le 1er janvier 1605, le titre de Comtesse de Moret, ainsi qu'une bourse de neuf mille livres. Juste après le mariage, le mari est tout de suite prié de s’éloigner de sa nouvelle épouse (le divorce sera prononcé le 18 juillet 1607).
(Ce qui met en colère la favorite en titre d’alors, Henriette d’Entragues, marquise de Verneuil. Elle se sent obligée de partager les faveurs d’Henri IV avec Jacqueline.)
Celui-ci rejoint immédiatement sa Lorraine natale, ne désirant en aucune manière s'opposer au roi. Mais la Comtesse de Moret ne semble pas avoir appris la leçon : alors qu'Henri IV fait mine de croire aux arguments de sa maîtresse, celle-ci se console vite avec un autre gentilhomme. Mais, cette fois, le roi trompé se fâche et rompt aussitôt. À la mort du roi, elle reste à la cour.
Au printemps 1617, elle épouse René Crespin du Bec, marquis de Vardes. De cette union, naissent deux fils : Antoine (v.1620-1658), François René (v.1621-1688). Jacqueline de Bueil s’éteint en 1651. Son corps repose à Moret-sur-le-Loing, dans l'église, en la chapelle Notre-Dame de la Pitié, où sa pierre tombale est encore visible.
Nous pouvons dater ce portrait des années 1600 et le rattacher aux productions du peintre et dessinateur français Étienne Dumonstier, né en 1540 à Paris, et où il y meurt 25 octobre 1603.
Au service de la royauté depuis ses treize ans. Il a œuvré durant plus de cinquante ans pour des rois comme Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV et est considéré comme le fondateur de l’École de Dumonstier, à qui les historiens attribuent de nombreux portraits de la seconde moitié du XVIème siècle (époque où il était sur le devant de la scène).
Fils aîné de Geoffroy Dumonstier, il apprend dans l’atelier de son père lui aussi peintre ainsi que dans celui de François Clouet (1520-1572), dont il s’approprie les techniques et manières. Son style se différencie de celui de ses deux frères, Pierre et Cosme, car il se concentre davantage sur une représentation fidèle des traits du visage et sur leur aspect psychologique.
Très bel état de conservation. Vendu avec un certificat
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