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DALOU Aimé-Jules (1838-1902) - Sagesse soutenant la Liberté
DALOU Aimé-Jules (1838-1902) - Sagesse soutenant la Liberté - Sculpture Style DALOU Aimé-Jules (1838-1902) - Sagesse soutenant la Liberté - Galerie Nicolas Bourriaud
Réf : 72275
VENDU
Époque :
XIXe siècle
Signature :
DALOU
Provenance :
France
Materiaux :
Bronze
Dimensions :
L. 25 cm X l. 26 cm X H. 62.5 cm
Sculpture Sculpture en Bronze - DALOU Aimé-Jules (1838-1902) - Sagesse soutenant la Liberté
Galerie Nicolas Bourriaud
Galerie Nicolas Bourriaud

Sculptures et bronzes des XIXe et XXe siècles


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DALOU Aimé-Jules (1838-1902) - Sagesse soutenant la Liberté

Bronze à patine brune nuancée, signé "DALOU", daté 1889, fonte A.A.Hébrard, numéroté (15), porte le cachet "A.A.Hébrard cire perdue". Modèle du monument à Gambetta du Carrousel
Circa 1910

Biographie
Aimé Jules Dalou nait en 1838 dans une famille d’artisans gantiers.
Issu d’une famille protestante proche des mouvements républicains, Dalou montre très tôt un certain don pour le modelage et le dessin.
Carpeaux découvre le talent du jeune Aimé-Jules Dalou et convainc ses parents, de l’inscrire à la Petite Ecole où le sculpteur enseigne.

Deux ans plus tard, Dalou est admis à l’Ecole des Beaux-Arts. Il tente plusieurs fois le Prix de Rome malheureusement sans succès.
Il cesse de se présenter au concours quand il épouse Irma…

Sous la direction d’Ernest Carrier-Belleuse, Dalou exécute les sculptures décoratives pour l’hôtel de la Païva sur les Champs-Elysées. Il travaille ensuite dans l’atelier des frères Fannière et commence à ...

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... travailler avec le décorateur Lefèvre.
En 1870, après la chute du second Empire, Dalou prend part à la Commune. Il est nommé assistant administrateur du Musée du Louvre grâce au soutien de Gustave Courbet.
Lors de la répression de la Commune, il est contraint à l’exil en Angleterre. Il est condamné en 1874 aux travaux forcés.
Son ami le peintre Alphonse Legros (1837-1911) le prend sous son aile et lui présente de grands amateurs d’art et collectionneurs tels que le Count Carlisle et le Duc de Westminster.

Dalou obtient des commandes importantes en Angleterre et la Royal Academy lui est également ouverte.

Dalou présente des sculptures intimistes avec des thèmes réalistes tels que la Boulonnaise, La Maternité, La Paysanne française allaitant.
Il reçoit de la reine Victoria la commande d’un monument à la mémoire de ses défunts petits-enfants pour la chapelle du château de Windsor.
Après neuf ans d’exil, Dalou est amnistié et retourne à Paris en 1880.

La ville lui propose de créer un monument représentant le Triomphe de la République. Son projet n’est pas retenu pour la place de la République mais sera récupéré ensuite pour la place de la Nation.

Durant les années 1880 le sculpteur obtient beaucoup de commandes : le triomphe de Silène et le Monument à Delacroix au jardin du Luxembourg, Les tombeaux de Victor Noir et Charles Floquet au Cimetière du Père Lachaise, Pour Jules Dalou, le monument public est le cœur de son ambition artistique ; c’est un vecteur de ses idéaux politiques ; c’est enfin ce qui fera passer son nom à la postérité. Il consacre aux monuments une large partie de son temps et de son énergie, en retirant plus de gloire que d’argent.
S’éloignant des thèmes républicains qui ont fait sa renommée, Dalou s’adapte au goût d’une riche clientèle privée en reprenant des sujets XVIIe et XVIIIe avec thèmes mythologiques et les baigneuses.
Le projet d’un Monument aux travailleurs que Dalou commence en 1889 le touche particulièrement.
Le sculpteur souhaite honorer le travail manuel en représentant les travailleurs et paysans comme les nouveaux héros de la République. Il crée une centaine d’esquisses de petits travailleurs mais ce monument ne verra jamais le jour.
Dalou est le plus doué des artistes officiels de la fin du XIXe siècle; il meurt à Paris en 1902.

Galerie Nicolas Bourriaud

Sculpture en Bronze