Par Galerie Étienne Lévy
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Une très fine et rare boîte viennoise richement montée en acier sur un cadre en bouleau bordé d’ébène. Des anses de serpent sur les côtés et un cartouche central de feuilles de laurier croisées avec une lyre toutes bordées de perles élaborées et d’un décor foliaire tous réalisés en acier poli brillant facetté. L’intérieur est entièrement équipé pour la couture avec des éléments en ivoire et en acier poli enrichi avec des rouleaux de fil. Il y a aussi des écrans de feu qui dissimulent des vues cachées de Vienne. Un bouton secret libère le tiroir inférieur qui est adapté pour l’écriture et les aquarelles.
Vers 1800, Autriche
L’acier est facetté comme un diamant, selon la technique prisée de la ville de Toula en Russie. Ici la technique des diamantaires qui facettent les pierres pour faire scintiller la lumière.
Sur chaque teintes d’aquarelle nous avons un blason et derrière la mention : W. REEVE, avec un petit « m » et un petit ...
... « s » pour William Reeves l’inventeur de la première boîte d’aquarelle avec son frère Thomas. La mention se poursuit « original inventor of superfine colours to the royal family ». Le blason apposé sur les blocs de peinture est le même pour chaque couleur : il s’agit d’un écusson avec sur la partie droite des lions cabrés surmonté d’une guirlande de fleurs et au sommet un chien, au-dessous des feuillages. Ce blason est utilisé jusqu’au dernier quart du XVIIIe siècle, les blasons suivants reprendront par suite ce modèle avec quelques modifications notamment par le fait que les frères ne soient plus partenaires et que leur descendance respective reprendront le business chacun de leur côté.
