Par Galerie Gabrielle Laroche
Origine : Allemagne
Période : XVIIe siècle
Hauteur : 37 cm
Largeur : 79 cm
Profondeur : 40 cm
Fausse et vraie serrure cachée.
Système de fermeture à 7 pênes plus trois crochets.
Petit coffre intérieur.
Avec ses deux clefs
L’Allemagne du Sud, nottamment Nuremberg, s’était fait une spécialité de la construction de ces coffres robustes, entièrement métalliques, ancêtres de nos coffres-fort, et les exportait dans toute l’Europe.
Vers le milieu du XIXe sièclen les anglais passionnés de choses de la mer et fiers de leurs victoires maritimes, ont enrichis la légende en les appelant « Armada Chest » (coffre de l’Armada) : ces coffres auraient été conçus pour renfermer les lingots d’or destinées à financer l’Invicible Armada… et qu’après son naufrage, ils auraient été rejetés sur la côte comme de vulgaires épaves.
Mais le désastre de l’Invicinble Armada date de 1588, et Nuremberg en a fabriqué jusqu’au dernier quart du ...
... XVIIIe siècle, des plus petits pouvant contenir de la joaillerie aux plus grands adaptés à une réserve bancaire.
Ils sont tous en fer forgé, renforcés de bandes entrecroisées, du même métal. Effet décoratif ou leurre dissuassif, artifice donc, en façade, une serrure centrale ostensible est fausse ! De plus, dans deux anneaux, s’encastrant dans les moraillons, on enfile une barre cadenassée. Quant à la vraie fermeture, son entrée est sur le dessus masquée par un faux clou, et elle débouche, à l’intérieur sur une prodigieuse serrure à sept pênes.
Ajoutons que ces coffres parfois dits « de corsaire » connus n’ont généralement que huit pênes. Enfin, à l’intérieur du coffre, dans le coin gauche, un petit coffre, est lui même muni d’une serrure.