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Chatelaine pensive de BOISSEAU Emile André (1842 - 1923)
Chatelaine pensive de BOISSEAU Emile André (1842 - 1923) - Sculpture Style Napoléon III Chatelaine pensive de BOISSEAU Emile André (1842 - 1923) - L'Egide Antiques Chatelaine pensive de BOISSEAU Emile André (1842 - 1923) - Napoléon III Antiquités - Chatelaine pensive de BOISSEAU Emile André (1842 - 1923)
Réf : 113568
4 500 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
BOISSEAU Emile André (Varzy 1842 - Paris 1923)
Provenance :
France
Materiaux :
Bronze doré et argenté
Dimensions :
H. 61 cm
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L'Egide Antiques
L'Egide Antiques

Porcelaine, Sculpture, tableaux et objets d'art européens 18e et 19e siècle


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Chatelaine pensive de BOISSEAU Emile André (1842 - 1923)

Très joli bronze « la Chatelaine pensive », à double patine doré et argenté. Une jeune femme élégamment vêtue d’une robe médiévale, retient des fleurs en joignant ses mains. Elle semble pensive, plongée dans une rêverie amoureuse qui la fait rougir. Rare patine, sur une base en marbre noir. Signé sur la terrasse.

Dimensions : H 61 cm – 55,5 cm sans le socle. Diamètre du bronze 17cm - de la base 26 cm

Ecole française de la 2e moitié du 19e siècle.

Lit : Émile André Boisseau, naît à Varzy et étudie au collège de cette ville. Il quitte la localité en 1857 et travaille à Bourges, sous la direction d'un sculpteur, à la restauration des édifices diocésains. Il entre ensuite à l'École des beaux-arts de Paris où il reçoit l'enseignement d'Auguste Dumont puis de Jean-Marie Bonnassieux. En 1868, Émile Boisseau débute au Salon parisien et, en 1869, il y présente sa première statue, celle du procureur général à la Cour de cassation Dupin. Cette ...

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... œuvre en bronze est installée la même année sur la place du Marché à Varzy. Aux Salons suivants, Boisseau expose des bustes de personnages contemporains et des œuvres au style néoclassique ou néo-baroque. Il travaille aussi pour des hôtels particuliers parisiens et produit des statuettes ou des sujets de pendules édités en bronze par des fondeurs d'art. Il réalise en 1874 une statue de « Figaro », pour la façade de l'immeuble du journal éponyme, rue Drouot à Paris. En 1882, il sculpte une statue de Beaumarchais pour la façade de l'hôtel de ville de Paris. Une version en marbre de sa « Défense du foyer » de 1884 est acquise par la Ville de Paris qui l'érige dans le square du Champ-de-Mars. Émile Boisseau donne plusieurs de ses œuvres au musée Auguste-Grasset à Varzy. En 1888, il est nommé directeur du musée de Clamecy. Il offre plusieurs de ses sculptures à l'établissement. En 1898, il s'installe au 16 rue des Volontaires, à Montparnasse, où se trouve son atelier ; il y décède le 16 février 19233. En 1903, il reçoit la commande du monument à l'écrivain Claude Tillier qui est inauguré en 1905 à Clamecy. La même année, Émile Boisseau publie une histoire de Varzy. Il conçoit en 1918 un projet pour le monument aux morts de Gournay-sur-Marne. Il réalise le Monument aux enfants de Varzy morts pour la France, qui est inauguré dans le cimetière de la localité en 1921. Vice-président de la Société des artistes français, président du syndicat de la propriété artistique, officier de la Légion d'honneur depuis 1900, Émile Boisseau meurt le 17 février 1923 dans son hôtel parisien du 16, rue des Volontaires. Il est inhumé à Varzy.
Œuvres dans les musées suivants : marbre « Les Fils de Chlodomir » (1899) au musée de Glasgow (U.K.), « La Fille de Celuta pleurant sur son enfant mort » (1871) au musée d'art et d'archéologie d'Aurillac (France). Marbre « Diogène », au musée national des Beaux-Arts de Rio de Janeiro (Brésil).

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L'Egide Antiques

XIXe siècle
Venise, Henri Saintin (1846-1899)
Venise, Henri Saintin (1846-1899)

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Sculpture en Bronze Napoléon III

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