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Brasero pompéien par Chiurazzi d'après l'antique
Brasero pompéien par Chiurazzi d'après l'antique - Objet de décoration Style
Réf : 114333
6 500 €
Époque :
XIXe siècle
Provenance :
Italie
Materiaux :
Bronze
Dimensions :
l. 54 cm X H. 121 cm | Ø 40 cm
Objet de décoration  - Brasero pompéien par Chiurazzi d'après l'antique
Galerie Lamy Chabolle
Galerie Lamy Chabolle

Mobilier et objet d'art des XVIIIe, XIXe et XXe siècle


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Brasero pompéien par Chiurazzi d'après l'antique

Brasero pompéien en bronze par Chiurazzi, d’après l’antique.
Bronze patiné.
Naples.
Fin du XIXe siècle.
h. 121 cm ; d. 40 cm ; l. 54 cm.

Athénienne en bronze patiné d’après un célèbre brasero découvert dans la villa dite de Julia Felix à Pompéi. Cette athénienne (les tripodes à l’antique à usage domestique ayant reçu ce nom en France à cause d’une mode des 1770 amorcée par le succès d’une gravure de Jean-Jacques Flipart d’après la Vertueuse athénienne de Joseph-Marie Vien) est composée d’un tripode supportant un brasero, ou clibanus, c’est-à-dire une vasque servant à contenir des charbons ardents, et dont les Romains, et peut-être les Grecs, se servaient comme foyer mobile, afin de chauffer leurs demeures aux jours d’hiver.

Le tripode original, conservé au Gabinetto segreto du Musée archéologique de Naples, montre trois jeunes satyres ityphalliques au bras gauche tendu, « dont les jambes se réunissent et se terminent en un ...

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... pied de chèvre ». Il a été découvert le 15 juin 1755 dans les Praedia de Julia Felix, une riche et mystérieuse héritière, à Pompei. Il est déjà représenté et commenté au troisième tome, publié en 1759, des Recueils d'antiquités du comte de Caylus.
Le tripode est une oeuvre issue de la Fonderia artistica Chiurazzi, fondée à Naples par le bronzier Gennaro Chiurazzi en 1840, seul artiste à qui il avait été permis de mouler les antiquités du Musée d’archéologie royale de Naples. Lorsqu’en 1974 le J. Paul Getty Museum a voulu se doter d’une collection de marbres et de bronzes campaniens, ce sont vers les copies artistiques de Chiurazzi que le musée s’est tourné.

La Fonderia Chiurazzi, sans doute par pudeur, a tenté d’atténuer le caractère érotique de l’original ityphallique comme l’avaient fait avant elle le graveur Henry Moses, Piranèse et le comte de Caylüs lui-même ; et Chiurazzi semble avoir suivi le trait gravé d’Henry Moses.

La version Chiurazzi du tripode est une édition rare, agrémentée d’un important piédestal en bronze, haut de 30 cm, pouvant être retiré à volonté.

Sources

Anne-Claude de Pestels, comte de Caylus, Recueil d'Antiquités égyptiennes, étrusques, grecques, romaines et gauloises, t. III, Paris, 1759.

Émile Dacier, « L'Athénienne et son inventeur », dans Gazette des Beaux-Arts, t. VIII, n° 835, Paris, juillet 1932.

René Ginouvès, Dictionnaire méthodique de l’architecture grecque et romaine, t. II, Rome, 1992.

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