Par Galerie Lamy Chabolle
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Mobilier et objet d'art des XVIIIe, XIXe et XXe siècle
Vase en porphyre suédois rouge rännås, début du XIXe siècle
Après la découverte d’un gisement en 1730 par le pasteur de l'église de la paroisse d'Älvdalen Eric Näsman, il était décrit en 1739 par le Collège des Mines, comme suit: "... le marbre dur rougeâtre avec des grains foncés ou grains blanchâtres entrecoupés s'appelle Porphyre, ce qui le rend si dur que presque aucun fer ne mord dessus". Ce porphyre suédois d’Alvadälen présente une grande variété de couleurs et de textures, environ dix types distincts dont le rouge rännås.
Le début de l’exploitation de ce gisement de porphyre dès 1788 donna lieu à la création de remarquables vases montés en bronze ciselés et doré. Ces objets en porphyre de formes et à usages variés furent très appréciés par le maréchal Bernadotte, roi Karl IV Johann, qui régna en Suède de 1818 à 1844. Le travail prenait du temps: la découpe d'un bloc de 60 centimètres d'épaisseur sur des plateaux de table ...
... pouvait prendre jusqu'à un an. Une boîte à beurre cylindrique avec un couvercle a nécessité six séances de travail de 12 heures. S’ils ne devenaient pas des cadeaux diplomatiques destinés aux dignitaires français, ils étaient vendus en l’état « brut » à Stockholm ou Göteborg par des commerçants à des agents spéciaux ou encore des marchand-merciers français qui les habillaient de bronzes fondus par les bronziers de la capitale.