Par Galerie Saint Martin
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Montenard peint ce sujet plusieurs fois, dans différents formats et des tailles diverses, avec des variantes sur les personnages.
Ce sujet est peint, avec une touche assez esquissée.
Le tableau est peint entre 1880 et 1890.
Notre toile est la plus grande des versions.
Il est difficile de situer exactement le lieu, mais il s'agirait probablement de Marseille ou de Toulon, ports qu'il a très souvent représentés avec des angles de vues similaires.
Le nombre de toiles dédiées à ce sujet, et la taille, peut faire penser à des travaux préparatoires pour des hôtels particuliers ou des pavillons d'expositions universelles.
Frédéric MONTENARD 1849-1926
Peintre français surnommé de son temps « le grand peintre de la provence son oeuvre est un hymne éclairant à la gloire du Midi. Il est un véritable chef d’école. »
Il commence ses études aux Beaux-arts de Paris dans l’atelier de Puvis de Chavannes. « Il a hérité de lui cette facture souple et ...
... enveloppé qui apporte tant de douceur à ses toiles. »
En 1873, il fonde un atelier des beaux-arts à Toulon.
Très vite, son talent est reconnu par les critiques et l'État qui lui achète des toiles. Plusieurs médailles s’en suivent, notamment en or à l’exposition en 1889.
En 1921, il est nommé peintre officiel de la Marine.
Son œuvre est constituée de nombreux paysages provençaux et de peinture de grands formats, destinés à des édifices étatiques et privés.
Ses œuvres sont colorées, lumineuses, empruntant les codes et les cadrages de la photographie, les rendant ainsi très modernes.
Aussi bon coloriste que dessinateur, Montenard est habile « à donner aux flots un mouvement houleux, à traduire dans ses toiles l’étendue de l’espace du ciel, la majesté des côtes, la splendeur des voiles, ou apporter une touche poétique aux représentations des travailleurs de la mer. »
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