Par Gallery de Potter d'Indoye
Mobilier, objets d'art et tableaux du XVIII et du 1er Empire
Ces magnifiques candélabres en bronze doré et patiné d'époque Empire en forme de figures ailées de la Victoire, qui portent des bougeoirs dans les mains et sur la tête, découle probablement du célèbre dessin d'un album de dessins de Percier et Fontaine au Metropolitan Museum of Art de New York.
Les tiges de bronze prennent la forme de femmes debout sur de hauts socles. Ces socles sont recouverts d'une patine brun clair et sont décorés de figures féminines ailées dorées, portant sur la tête des paniers de fruits. Chaque femme caresse la tête de deux chiens qui se dressent sur leurs pattes arrière et s'appuient contre elle. Les côtés et les dossiers des plinthes sont ornés de motifs feuillagés dorés, surmontés de palmettes. Les socles reposent chacun sur quatre pieds en forme de pattes en bronze doré, posés sur des bases profilées et carrées en bronze doré.
Au-dessus, des femmes ailées en bronze patiné servent de tiges aux candélabres. Ils adoptent ...
... des poses monumentales, qui rappellent la sculpture égyptienne antique ou archaïque. Les femmes portent des robes transparentes qui collent à leur corps.
Chaque femme ailée tient dans ses mains tendues deux luminaires en bronze doré et en soutient quatre autres sur sa tête. Ceux que tiennent les mains des femmes sont de forme conique et sont ornés sur leur sommet de palmettes. Les lumières portées sur leurs têtes sont élevées sur de fines tiges et sont disposées en forme de croissant. Trois des lumières ont des bras en forme de corne d’abondance, qui s’étendent depuis la tête de chiens à la gueule ouverte et se terminent par des chapiteaux en feuilles de palmier en forme d’urne. Des feuilles stylisées et enroulées décorent l’espace au-dessus de la tête des chiens. Sur chacune d'elles, une lumière centrale cylindrique surmonte directement la tige, se terminant par un simple chapiteau feuillagé.
Claude Galle Bronzier (1759 - 1815)
L’un des plus éminents bronziers et fondeurs-ciseleurs de la fin de l’époque Louis XVI et l’Empire, Claude Galle est né à Villepreux près de Versailles. Il fait son apprentissage sous le fondeur Pierre Foy, épousant en 1784 la fille de Foy. En 1786 il devient maître fondeur. A la mort de son beau-père en 1788, Galle prend la direction de l’atelier, qui devient l’un des plus importants de Paris. Galle déplace l’atelier d’abord Quai de la Monnaie (plus tard Quai de l’Unité), puis, en 1805, 60 Rue Vivienne. Le garde-meuble de la couronne, sous la direction de sculpteur Jean Hauré de 1786-88, lui fait l’honneur de plusieurs commandes. Galle travailla avec beaucoup d’artisans remarquables, tels Pierre-Philippe Thomire ; il fournit la majorité des bronzes d’ameublement au Château de Fontainebleau pendant l’Empire. Il reçut de nombreuses commandes impériales, pour des lumières, boîtes de pendule, et vases pour les palais de Saint-Cloud, les Trianons, les Tuileries, Compiègne, et Rambouillet. Il fournit les palais italiens de Monte Cavallo à Rome et Stupinigi près de Turin.
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