Ex-voto en tôle peinte du XVIIIe siècle

Six peintures illustrent la chronique de cette embuscade. Dans un bandeau au bas de chaque scène on lira le dialogue pris sur le vif qui s'engage entre les protagonistes : agresseurs et victime.

Chacune des scènes est parfaitement « imagée », chacune a son décor et ses costumes : le chemin de terre dans les bois, la salle où brûle un feu de cheminée et où l'on prodigue des soins, l'église où l'on vient rendre grâces pour vie sauve.

L'objet est un document, daté de 1786. Construit comme un petit édifice hexagonal de métal peint et doré, gage et dépôt de reconnaissance après le drame, il visait à l'édification des fidèles. L'ex-voto est en même temps un témoignage et une invite à ne pas désespérer du Ciel. L'architecture de celui-ci, ses ornements, les propos qui l'accompagnent en font un objet d'une rare curiosité.