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Paire de petits vases Orientalistes par F. Barbedienne, France circa 1880
Paire de petits vases Orientalistes par F. Barbedienne, France circa 1880 - Objet de décoration Style Paire de petits vases Orientalistes par F. Barbedienne, France circa 1880 - Tobogan Antiques
Réf : 115572
2 800 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
F. Barbedienne
Provenance :
France
Materiaux :
Bronze doré, Email cloisonné, Verre
Dimensions :
H. 15.5 cm | Ø 7 cm
Objet de décoration Cassolettes, coupe et vase - Paire de petits vases Orientalistes par F. Barbedienne, France circa 1880
Tobogan Antiques
Tobogan Antiques

Mobilier et Objets d'art du XIXe siècle


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Paire de petits vases Orientalistes par F. Barbedienne, France circa 1880

Signés F. Barbedienne

Charmante paire de petits vases en bronze doré partiellement émaillé, à décor orientaliste d’arabesques et de rinceaux. Ils sont agrémentés de cartouches à décor dit byzantin en émail cloisonné polychrome. Doublés d’un gobelet en verre rouge, ils reposent sur quatre pieds incurvés.

Biographie :
Ferdinand Barbedienne (1810-1892) : il a créé et dirigé au n°30 boulevard Poissonnière à Paris, l’une des plus importantes fonderies d’art pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Déjà saluée par deux grandes médailles (Council medals) à l’Exposition de Londres en 1851, F. Barbedienne remporte à l’Exposition Universelle de 1855 à Paris, une grande médaille d’honneur et onze médailles de coopérateurs récompensant ses créateurs de modèles, comme Louis-Constant Sévin (1821-1888), ses ciseleurs avec Désiré Attarge (c.1820-1878) et ses monteurs. A l’Exposition Universelle de Londres en 1862, F. Barbedienne remporte ...

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... des médailles dans trois classes différentes : meubles d’art, orfèvrerie et bronzes d’art, notamment pour l’heureuse combinaison du bronze et de l’émail. Avant-gardiste dans les techniques décoratives avec l’orfèvre parisien Christofle, les critiques d’art attribuent cependant la paternité de l’émail cloisonné à Barbedienne (voir “L’émaillerie moderne”, Gazette des Beaux-Arts, Alfred Darcel, t. XXIV, janv.-juin 1868, p° 75-84). Déclaré hors concours, en sa qualité de membre et de rapporteur du jury à l’Exposition Universelle de 1867, Ferdinand Barbedienne y expose cependant avec succès ses œuvres émaillées utilisant les techniques du cloisonné et du champlevé. Nommé Officier de la Légion d’Honneur, Barbedienne est fait Commandeur en 1878, suite à l’Exposition Universelle où le jury le compare à “un prince de l’Industrie et au roi du bronze”. Sa gloire ne tarit pas avec les années, puisqu’à l’Exposition Universelle de 1889, les critiques remercient Barbedienne de servir de maître aux autres bronziers, par la qualité toujours exemplaire de ses bronzes.

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Cassolettes, coupe et vase