Par Antiquités Rigot et Fils
DEMANDE D'INFORMATIONS
Mobilier de qualité patrimoniale d'époque XVIIIe début XIXe siècle
Une élégante paire d’encoignures acajou de fil et acajou moucheté
Estampille de Georges JACOB
Epoque Louis XVI
Nos encoignures, de forme galbée en placage d’acajou de fil ouvrent par un vantail présentant un large panneau rectangulaire en acajou moucheté, et décreusé et bordé d’un encadrement de perlettes en bronze doré. Au-dessus, sous le marbre, un étroit encadrement de perlettes crée l’illusion d’un tiroir de long centré d’une entrée de serrure à fin uniquement décorative. La ceinture basse est parcourue d’une étroite composition de perlettes qui équilibre le thème de ce décor. Les larges montants présentent une structure décorative recherchée, traités en demi-rond « ressortis » dont les cannelures reçoivent de fines asperges en bronze doré. Ils sont donc encadrés de part et d’autre d’un léger méplat qui architecture la façade du meuble.
Les montants posent sur petits pieds tronconiques perlettes et asperges enchâssés par ...
... un sabot en bronze doré.
Le meuble est couvert de son marbre blanc veiné ceint d’une lingotière qui présente une galerie repercée sur les parties latérales.
Très agréables décrochements qui suivent la structure des montants
Estampille du Maître ébéniste Georges JACOB, Maître à Paris le 4 septembre 1765
6 juillet 1739 – 5 juillet 1814
Travail parisien de l’époque Louis XVI
Dimensions :
Hauteur : 88 cm
Largeur : 67 cm
Profondeur : 48 cm
- Bâti en chêne
- Acajou de fil et acajou moucheté pour les vantaux
- Bronzes non redorés
- Meubles revernis au tampon
La noblesse de l’acajou est ici magnifiée par les fins encadrements de perles en bronzes dorés qui illuminent leur façade et leur confère une dynamique architecturale alternant les formes quadrangulaires et rectangulaires :
L’expression de l’ingéniosité moderniste du style Louis XVI
Georges JACOB :
Le plus célèbre et le plus prolifique de tous les menuisiers en sièges du XVIII° siècle, de l’époque Louis XV au Consulat.
Né au village de Cléry en Bourgogne le 6 juillet 1739 – mort à Paris le 5 juillet 1814.
Orphelin très jeune, il vint dans la capitale apprendre le métier de menuisier-ébéniste et s’initier à la sculpture décorative. Le 4 septembre 1765, il gagna la maîtrise ayant pour chef-d’œuvre un petit modèle de fauteuil.
Il s’installa rue Meslay ou ses établissements s’étendaient à la mesure que grandissait son renom. Il fut chargé par le Garde-meuble de la Couronne de restaurer les meubles BOULLE dont une série de médaillers exposés au Louvre et ne cessa de travailler pour la Couronne jusqu’à la Révolution, pour la Reine, le Roi, les principaux membres de la famille Royale et son entourage : Monsieur le Comte de Provence frère du Roi, le comte d’Artois future Charles X, madame Elisabeth sœur de Louis XVI, le prince de Condé, le duc de Penthièvre, le duc de Bavière, etc…
Des ateliers de la rue Meslée sont sortis une production incalculable aux innovations décisives.
Outre les sièges, le KJELLBERG nous montre une commode et un secrétaire en placage d’acajou, citronnier, ébène et amarante exécutés pour CAMBACERES en 1799.
Musées :
Tous les plus grands musées internationaux présentent l’œuvre de Georges JACOB
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