Par Apollo Art & Antiques
Grande paire de candélabres à trois lumières de style Louis XVI en bronze doré superbement sculpté, reposant sur une base cylindrique cannelée en marbre rouge, d’après un modèle de Clodion. Ils représentent l’allégorie du Vice et de la Vertu. Les candélabres, posés sur des bases en marbre et en bronze doré, entourés d’une rangée de perles et d’une couronne, sont constitués de deux statuettes en bronze doré. L’un est modelé comme une jeune bacchante, l’autre comme un jeune satyre, chacun soutenant une paire de pampres, tous deux appuyés contre une souche d’arbre. Chacun des personnages porte trois bras de bougie, formés de branches rehaussées de feuilles de baies, se terminant par des becs et des larmiers décorés de feuilles de laurier. Les deux statuettes reposent sur une colonne cannelée avec une couronne de feuilles moulées et une base en bronze doré.
Les dessins et sculptures originaux ont été réalisés par Clodion (1738-1814) pour le ...
... satyre et Louis Félix de la Rue (1730-1777) pour la bacchante, peut-être dès les années 1770. Il s’agissait d’un modèle très populaire et couronné de succès, dont la production s’est poursuivie jusqu’au XIXe siècle. Une paire se trouve au Musée du Louvre.
Cette paire de candélabres de style Louis XVI d’après un modèle de Clodion date du milieu du XIXe siècle et est en parfait état de conservation avec de magnifiques bronzes dorés.
Dimensions
Hauteur : 51 cm.
Taille de la base : 17 x 17 cm.
Claude-Michel Clodion (1738-1814)
Claude Michel, dont la mère est issue de la dynastie des sculpteurs Adam, passe le début de sa vie et sa formation à Nancy puis à Lille. En 1755, il entre dans l’atelier de son oncle maternel, le sculpteur Lambert Sigisbert Adam, à Paris. Il y reste quatre ans, puis devient l’élève de Jean-Baptiste Pigalle à la mort de son oncle. Plus tard, en 1759, il reçoit le grand prix de sculpture, puis part pour Rome en 1762 où il réside jusqu’en 1771, exécutant les ordres du duc Louis Alexandre de La Rochefoucauld ou de Catherine II qui cherche à l’attirer en Russie.
En 1773, il est agréé par l’Académie et reçoit sa première commande du roi en 1779 pour une statue de Montesquieu. Il se marie en 1781 avec Catherine Flore Pajou (1764-1841), fille du sculpteur Augustin Pajou et d’Angélique Roumier, et sœur de Jacques-Augustin-Catherine Pajou. A cause de la Révolution, il se retire en Lorraine où il modèle plusieurs vases et statuettes pour la Faïencerie de Niderviller.
Littérature
D. Alcouffe, A. Dion-Tennenbaum, G. Mabille, ” Gilt bronzes in the Louvre”, Faton, Dijon, 2004, p. 107, no. 48
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