Mére de Consolation

... 1520 dans les îles Ioniennes ; elle est ensuite exportée vers Venise et Rome où une église du XVIe siècle lui est dédiée, et enfin vers la Sicile.
L'art byzantin montre évidemment l'influence vénitienne et la toscane '400.
En fait, le voile transparent sous le maphorion de la Madone (au lieu du capuchon oriental) et la façon dont la robe de la Sainte Mère est attachée avec un fermoir sur la poitrine, dérivent de l'art italien. Enfin, l'élégant poinçonnage des auréoles montre encore plus précisément cette influence.
L'Icône est dans un excellent état de conservation sans restauration ni repeinture avec une agréable usure de la dorure qui laisse apparaître le fût de préparation sous-jacent.
La juxtaposition des splendides couleurs vives est extraordinaire, avec l'orange vif du vêtement de l'Enfant qui se détache du manteau rouge violacé de la Vierge.
L'auteur fait preuve d'une grande habileté dans le rendu des tons chair avec des mélanges parfaitement appliqués.
En plus de constituer un document historique et artistique important du lien entre le christianisme oriental et occidental, c'est une œuvre extrêmement agréable qui rayonne d'une fascinante lumière dorée à l'effet presque magique.