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MARTIN Raymond (1910-1992) - Femme au bain
MARTIN Raymond (1910-1992) - Femme au bain - Sculpture Style
Réf : 52595
3 500 €
Époque :
XXe siècle
Signature :
MARTIN Raymond (1910-1992)
Materiaux :
Bronze
Dimensions :
L. 9.5 cm X H. 29.5 cm
Sculpture Sculpture en Bronze - MARTIN Raymond (1910-1992) - Femme au bain
Galerie Nicolas Bourriaud
Galerie Nicolas Bourriaud

Sculptures et bronzes des XIXe et XXe siècles


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MARTIN Raymond (1910-1992) - Femme au bain

Bronze à patine mordorée, fonte Valsuani, 2/8. Circa 1940.

29,5 x 9,5 cm

Biographie
Né à Paris en 1910 Raymond Martin est un sculpteur français issu de la première promotion de l’Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (1925). Là-bas, il a pour professeur Jules Jouant, qui le guide vers la sculpture alors que d’instinct il se destinait à la peinture. Durant cette période, il fait la connaissance de Robert Wlérick, de qui il sera le fidèle disciple et envers lequel il vouera une profonde admiration. En 1932, il s’affirme et réalise sa première exposition à la galerie Paquereau à Paris. Peu après, la reconnaissance officielle ne tarde pas et il voit son Buste de Mergier acheté par la ville de Paris. Nommé sociétaire au Salon d’automne, avec l’achat par l’Etat de la Tête d’Eve en bronze, son père lui fait construire un atelier à Cachan, rue Auguste Rodin où il demeure toute sa vie. En 1932, il obtient le prix ...

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... Blumenthal et en 1938, il participe au concours pour la commande officielle d’une statue équestre pour un Monument au maréchal Foch, qu’il obtient en collaboration avec Wlérick. Ce dernier décéde en mars 1944 et Martin termine seul l’importante commande du monument, qui est inauguré en 1951 au centre la place du Trocadéro, à Paris. Pendant ce temps, il expose chaque année au Salon des Tuileries. Nommé professeur à l’Académie de la Grande Chaumière à Paris, il est élu parallèlement professeur à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs en remplacement de Marcel Gimond. Il participe quelques années plus tard à l’ensemble architectural du parvis de la cathédrale d’Orléans. L’année 1885 est marquée par trois expositions importantes de son œuvre. Toutefois, il n’en oublie pas son amour pour le dessin qui est pour lui indispensable à sa création et à l’épanouissement de son œuvre. Ces dessins lui permettant de transcrire les ombres, les lumières et les volumes du corps humain. Le lien entre le dessin et le sculpteur s’est développé sur un tout autre plan, plus secret, moins utilitaire, celui de la vision en profondeur de la forme, avec des constantes, ses rappels, ses obsessions. Obsédé par la figure humaine, il s’attarde un temps sur l’étude de la femme notamment des Baigneuses comme nous pouvons le constater avec une œuvre atypique, Femme au bain. Exploitant un thème artistique majeur depuis la Grèce antique jusqu’au XXE siècle, l’artiste reprend ici une composition assez classique avec une jeune femme dont le visage est volontairement effacé, ses bras tendus tenant un drap couvrant en partie le bas de son corps. Scène d’intimité, Raymond Martin semble ici représenter la femme de son temps, fière et vivante. Il s’agit pour lui de conceptualiser tout ce qu’il a pu apprendre du dessin et ainsi de jouer avec les ombres et la lumière. La patine mordorée confère un aspect particulier à l’œuvre car elle rappelle le soleil qui vient se poser délicatement sur la peau de la jeune femme, dont les reflets ne peuvent qu’évoquer la peau encore mouillée. L’absence de traits précis permet ainsi à toutes les femmes de s’identifier et laisse ainsi libre-court à l’imagination du spectateur.
Raymond Martin meurt à Cachan en 1992.

Galerie Nicolas Bourriaud

Sculpture en Bronze