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Manufacture Dihl et Guérhard - Paire de glacières en porcelaine
Manufacture Dihl et Guérhard - Paire de glacières en porcelaine - Céramiques, Porcelaines Style Empire Manufacture Dihl et Guérhard - Paire de glacières en porcelaine - Galerie Lamy Chabolle Manufacture Dihl et Guérhard - Paire de glacières en porcelaine - Empire
Réf : 107623
12 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
Dihl et Guérhard
Provenance :
France
Materiaux :
Porcelaine
Dimensions :
l. 26 cm X H. 37 cm
Céramiques, Porcelaines  - Manufacture Dihl et Guérhard - Paire de glacières en porcelaine XIXe siècle - Manufacture Dihl et Guérhard - Paire de glacières en porcelaine
Galerie Lamy Chabolle
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Mobilier et objet d'art des XVIIIe, XIXe et XXe siècle


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Manufacture Dihl et Guérhard - Paire de glacières en porcelaine

Manufacture Dihl et Guérhard, Paire de glacières en porcelaine blanche bleu et or.
Marque à l’encre rouge Manufacture Dihl et Guérhard
Epoque Empire.
Paire de glacières en porcelaine composées de trois parties et ornées de frises et filets dorés qui encadrent des bandeaux bleus.
En 1781, l’acte de société qui donne naissance à la manufacture de porcelaine de Dihl et Guérhard fut signé entre Christophe Dihl et les époux Guérhard, Antoine et Louise-Marie-Madeleine. Ouverte sous le patronage du duc d’Angoulême, neveu du roi Louis XIV, cette protection leur assurait le droit de créer des pièces en porcelaine émaillée et colorées malgré le monopole que tenait jusqu’alors la manufacture de Sèvres sur cette production.
Crée sous l’Ancien Régime, cette manufacture traversa la Révolution, le Consultat, l’Empire avant de s’éteindre sous la Restauration en 1828. Innovante, grâce l’ingéniosité technique de Dihl et à la clairvoyance ...

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... commerciale des époux Guerhard, elle connut le succès dès sa création et employait douze sculpteurs ainsi que trente peintres en 1785. Pendant toute la période néoclassique, elle s’érige en principale concurrente de la manufacture de Sèvres avec l’utilisation d’une large palette de couleurs pour les émaux, l’exquise finesse de ses biscuits et ses ornementations élaborées.
La manufacture se distingue par la grande variété de pièces qu’elle était autorisée à produire grâce à la protection royale : vaisselle, pendules, groupes en biscuit, tableaux sur porcelaine… Ces tableaux demandaient une virtuosité technique portée à son apogée par Dihl qui lui valut une récompense à l’Exposition des Produits de l’Industrie en l’an V (1797-1798). Il épouse Madame Guérhard la même année, alors veuve.
La Révolution ne semble pas avoir fait souffrir la manufacture qui avait déjà atteint une réputation internationale et la période impériale marque l’apogée de la manufacture qui connaît un succès retentissant en 1806 lors de l’Exposition des Produits de l’Industrie et au Salon. En choisissant judicieusement les meilleurs spécialistes à chaque poste, ils assurent une production d’une qualité exceptionnelle et emploient jusqu’à plus de deux cents ouvriers.
Cependant, la crise économique provoquée par les guerres napoléoniennes conjuguée au blocus continental mis en place par les adversaires poussa la manufacture sur une longue pente descendante : les Dihl vendaient beaucoup à l’étranger, en Espagne, en Angleterre et en Russie notamment. Malgré la lutte courageuse des époux vieillissants, la dissolution de l’entreprise fut prononcée par le Tribunal en 1828, deux ans avant le décès de Dihl en 1830, suivi par son épouse en 1831. L’ensemble des biens de la manufacture furent dispersés lors de ventes aux enchères, dont deux consacrées aux plus belles pièces.

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Céramiques, Porcelaines