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János Gábriel Stein (1874-1949) - Jardins au crépuscule
János Gábriel Stein (1874-1949) - Jardins au crépuscule - Tableaux et dessins Style Art nouveau János Gábriel Stein (1874-1949) - Jardins au crépuscule - Galerie Meier
Réf : 113482
12 000 €
Époque :
XIXe siècle
Signature :
János Gábriel Stein (1874-1949)
Provenance :
Hongrie
Materiaux :
Huile sur toile
Dimensions :
L. 123 cm X H. 93 cm
Tableaux et dessins  - János Gábriel Stein (1874-1949) - Jardins au crépuscule XIXe siècle - János Gábriel Stein (1874-1949) - Jardins au crépuscule
Galerie Meier
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János Gábriel Stein (1874-1949) - Jardins au crépuscule

Né en Hongrie en 1874, Janos Gabor Stein débute ses études à l’Académie de peinture de Berlin. Il poursuit son apprentissage à Paris. Il décide de faire une pause et voyage à travers l'Europe ou il adopte les tendances symbolistes. A son retour, Janos Stein étudie à l'Académie des Beaux-arts de Budapest ou il est l'élève de Karoly Lotz (peintre réputé pour ses fresques monumentales).
Au début du 20e siècle, l'artiste connaît le succès avec des expositions régulières à la Kunsthalle, plusieurs prix remportés, et des commandes monumentales croissantes (oeuvres murales pour l'église de Mór et la cathédrale d’Eger). L'intégralité du patrimoine artistique de l'artiste oublié a été redécouvert en 2017 à Budapest.
Stein, adepte de la tradition picturale conservatrice et académique, se distingue par ses compositions précises et sa touche minutieuse. Son art reflète fortement l'influence de son maître Karoly Lotz.
Notre tableau, réalisé en 1898 ...

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... a été présenté la même année à l'exposition d'hiver de Budapest. Cette oeuvre représenterait une partie du domaine de Versailles. Au coeur de ce paysage énigmatique et de cette nature foisonnante, trône une statue d'Apollon qui semble veiller sur ce sanctuaire oublié. Elle reflète alors l'admiration pour l'héritage classique. À la fin du XIXème siècle, il y avait un renouveau d'intérêt pour ce mouvement et ses valeurs esthétiques.
Les escaliers en deux parties occupent une place centrale dans l'oeuvre. La lumière crépusculaire qui se reflète dans l'eau stagnante renforce une impression de sérénité et renoue également avec la tradition du paysage romantique de la première moitié du XIXème siècle. Nous ressentons face à cette oeuvre le sentiment d'une nature qui prédomine et prend le dessus sur les vestiges d'une civilisation en déclin.
Ce tableau, en capturant un sentiment d'abandon et de nostalgie, révèle toute la poésie de l'oeuvre de Stein et pourrait évoquer une citation de Goethe qui affirme que la nature est un appel à l'illimité et que l'esprit est capabe d'y percevoir l'indicible.

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