Par Apollo Art & Antiques
Une belle paire de candélabres Empire en bronze doré et patiné, modelés par Rabiat avec des figures féminines ailées de la Victoire tenant en l’air des branches en forme de cornes. Il s’agit d’un modèle bien connu de Claude François Rabiat (1756-1815), qui a souvent travaillé avec les plus grands bronziers de Paris, comme Pierre-Philippe Thomire.
Notre paire de candélabres est de taille importante, en particulier la sculpture est relativement grande et impressionnante. De plus, la ciselure exquise convient à cette paire qui est en excellent état d’origine avec sa belle dorure au mercure. Le Musée Marmottan Monet à Paris conserve une version de cette paire dans sa collection. Une paire identique à la nôtre se trouve également au Château de Valençay. Autrefois célébrée par George Sand comme “l’une des plus belles de la terre”, Valençay était la résidence des familles d’Estampes et de Talleyrand-Périgord. Le ministre des Affaires ...
... étrangères de Napoléon, Charles Maurice de Talleyrand, a acquis le manoir à la demande de l’Empereur en 1803 afin d’y recevoir des dignitaires étrangers.
Ces candélabres Empire représentent des Victoires ailées, vêtues de robes classiques, qui tiennent les branches avec des bougeoirs. Ils se tiennent en équilibre sur un pied sur une sphère soutenue par des colonnes décorées de fleurs stylisées finement ciselées. Enfin, l’ensemble repose sur une base quadrangulaire étagée. La personnification de la Victoire sous la forme d’une figure ailée était bien connue dans l’Antiquité, comme en témoigne un modèle romain représentant une figure très similaire sur une sphère. Cette figure se trouve aujourd’hui dans la Collection nationale d’art, à Kassel. La figure devient un élément intégral du design Empire grâce à l’intervention de Charles Percier (1764-1838) et de Pierre François Léonard Fontaine (1762-1853). Percier et Fontaine sont les principaux architectes et dessinateurs de Napoléon.
Cette paire de candélabres Empire français est en excellent état de conservation avec une belle dorure au mercure.
Origine : Paris vers 1810.
Dimensions : 68 cm de haut, 32,5 cm de large et 17,5 cm de profondeur. Taille de la base carrée : 13 x 13 cm.
Claude François Rabiat (1756-1815)
Le bronzier Claude François Rabiat commence ses études auprès d’Etienne Vignerelle en 1769. Rabiat acquiert le titre de “doreur de métaux” de son maître en mars 1778. Il dirige un grand atelier rue Beaubourg, qui s’adresse exclusivement à des marchands comme André Coquille et Thémet, à des horlogers comme Bailly, Mallet, Lépine et Lesieur, ainsi qu’à quelques grands bronziers parisiens comme Pierre-Philippe Thomire, Pierre-François Feuchère et Claude Galle. Rabiat a également travaillé pour le dépôt impérial de meubles. Après sa mort, ses trois fils poursuivent l’exploitation de l’atelier familial sous la raison sociale “Rabiat frères” jusqu’à ce qu’ils décident chacun de poursuivre leur activité de manière indépendante à partir de 1819.
Littérature
- Collection du Musée Marmottan Monet, Paris, France.
- Collection du Château de Valençay, France.
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